L'Illustré

Le jardin des fleurs euphorique­s de Samantha

Le magasin L’Euphorbia, à La Sarraz (VD), présente l’univers créatif de Samantha Rosset, qui modernise le métier de fleuriste avec sa passion des plantes et de la décoration.

- Texte Meryl Brucker – Photo Julie de Tribolet https://leuphorbia.ch courrier@illustre.ch.

Si l’on cherche une boutique de fleurs à La Sarraz, il ne faut pas s’attendre à du classique! A L’Euphorbia, les mots d’ordre sont créativité, originalit­é et tendance. Associer les fleurs séchées, marier des couleurs atypiques ou encore proposer des végétaux d’ailleurs… Samantha Rosset, la propriétai­re, a créé ici son univers et compose, produit et vend des ornements, entourée de ses trois employées. Bientôt trentenair­e, fascinée par les bouquets et les fleurs depuis l’enfance, Samantha a décidé de sauter le pas de l’entreprene­uriat en 2016. «J’avais déjà goûté aux responsabi­lités avec une carte blanche pour organiser le secteur fleurs du magasin où je travaillai­s, alors je me suis dit: «Fonce!» Grâce à l’aide de ses proches pour racheter le fonds de commerce, la passionnée se démène depuis quatre ans pour développer ses décoration­s dans l’air du temps. Des fleurs à la coupe, bien sûr, mais aussi des couronnes de fleurs et autres créations pour des mariages. La clientèle de son magasin se déplace parfois depuis Genève, Neuchâtel ou Thoune. «Nous nous limitons à 50 mariages par année, sinon on ne ferait que ça!» raconte la patronne, qui continue à se lancer de nouveaux défis. Le dernier concerne le lancement de sa boutique en ligne, avec des bouquets à se faire livrer. La fleuriste y partage des shootings photos de ses créations, mais aussi des vidéos où elle se met en scène sur son compte Instagram aux 4000 abonnés. La Vaudoise tient également à mettre en valeur sa région avec des produits artisanaux qu’elle propose: bougies, madeleines, chocolats ou cartes de voeux, tout vient des villages alentour. Aujourd’hui, elle consacre entre cinquante et soixante heures par semaine à sa boutique, qu’elle voit déjà s’agrandir, avec un espace dédié aux plantes, son autre péché mignon. «En espérant pouvoir en proposer de très grandes!» ●

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La fleuriste a commencé son apprentiss­age à 15 ans et demi, soit autant d’années qu’elle exerce ce métier.

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