Ampion, photographe
Haut de ses 24 ans. Avec ce champion, que son père décrit comme «calme et structuré», le sport romand onte son goût pour les podcasts et la photographie.
intéressant, car nous pouvons en discuter ensemble et nous imprégner chacun des qualités de l’autre. C’est une énorme chance que de pouvoir partager l’expérience du sport de haut niveau.
Vous êtes arrivé jeune en Coupe du monde.
Les médias et même Marcel Hirscher ont parlé de vous comme étant l’un des plus grands talents du circuit. Est-ce lourd à porter?
Je me mets suffisamment de pression moi-même pour ne pas être influencé par les médias ou quoi que ce soit d’autre. Je suis très exigeant et critique envers moi-même, je cherche à m’améliorer sur chaque détail. Les éloges, qu’ils viennent des médias ou d’autres skieurs, font évidemment plaisir, mais je sais qu’ils ne me feront pas skier plus vite. Il ne faut donc pas y donner trop d’importance et, surtout, ne pas arrêter de travailler.
Pour le haut niveau, il faut talent et travail. La part de votre talent est-elle plus élevée que chez d’autres? Non. Je ne sais pas comment s’entraînent les autres, mais je ne vois pas comment ce serait possible de travailler plus que ce
que je fais actuellement. Comme je l’ai dit, je suis perfectionniste, donc je me donne à 100% à chaque séance. Au niveau de la préparation physique, je pense que je fais autant, si ce n’est pas plus, que beaucoup d’autres. Aujourd’hui encore plus que par le passé, les courses sont si serrées qu’il est impossible d’obtenir des résultats sans être au top physiquement.
Les skieurs polyvalents sont une espèce en voie de disparition. Il y a de plus en plus d’ultra-spécialistes qui ne s’alignent que dans une discipline. Garder 29.10.1996
Naissance à Neuchâtel. Il est rejoint deux ans plus tard par sa soeur, Mélanie, également skieuse
professionnelle.
10.01.2015
19.12.2018
16.02.2021 le slalom et le géant au même niveau est-il un objectif?
Oui, tant que je tiens le coup physiquement, je vais poursuivre sur cette voie et travailler cette polyvalence. Elle offre l’avantage, après une contre-performance, de pouvoir changer d’air dès le lendemain et d’éviter de trop cogiter. Si une course est annulée, on peut vite se retrouver avec une longue période sans compétition quand on n’a qu’une discipline. Donc cette année, au vu de la situation, c’est un avantage d’avoir plusieurs cordes à son arc. Je m’aligne aussi en super-G quand l’occasion se présente. Je sais que je peux être très rapide dans cette discipline également.
De quoi rêver au grand globe de cristal…
J’en rêve évidemment, mais il est difficile de dire si je peux m’en approcher. Il faut être régulier du début à la fin de la saison, marquer des points à chaque course. Le facteur chance entre en ligne de compte.
D’où vous vient votre passion pour la photographie?
J’ai toujours bien aimé la photo. Plus jeune, j’utilisais l’appareil de mes parents. Au fil des années, j’ai appris de plus en plus de choses et je suis devenu toujours plus passionné. Quand on s’entraîne tous les jours, c’est indispensable d’avoir de petits moments où on peut déconnecter, penser à autre chose. La photographie joue ce rôle-là. Je prends mon appareil et pars me promener en extérieur. Parfois, je le prends même avec moi sur les pistes.
Quel type de photos prenez-vous?
Des paysages, pour la grande majorité. J’aime aussi les photos de sport, que je prends à l’entraînement ou lors de sessions de freeride, et les portraits. J’ai vraiment appris
sur le tas. A chaque fois que je ne savais pas comment faire quelque chose, je cherchais l’information sur internet. J’ai aussi acheté quelques livres, dont je m’inspire.
Est-ce que vous voyez cette passion comme un éventuel débouché pour votre après-carrière?
Je n’ai pas trop de plan précis pour après. J’ai effectué un apprentissage d’employé de commerce en banque. Il m’a permis d’obtenir un papier et d’apprendre énormément, que ce soit sur le monde bancaire ou sur moi-même, dans ma façon de gérer une activité à côté du ski. En revanche, j’ai remarqué que je n’étais pas fait pour travailler dans un bureau, donc il faudra trouver autre chose. La photo, je le vois pour l’instant uniquement comme un plaisir. On verra si ça peut devenir plus dans le futur.
Depuis cet été, vous réalisez un podcast, diffusé sur Spotify. D’où est venue l’idée?
Je suis parti du constat qu’on ne connaissait les skieurs que par leurs résultats, mais qu’on ne savait pas vraiment qui était la personne derrière l’athlète. L’idée du podcast était d’offrir une plateforme. D’un côté aux athlètes pour qu’ils puissent parler de thèmes qui leur tiennent à coeur. Et de l’autre aux fans pour qu’ils puissent en apprendre plus sur nous. Le format du podcast est pratique, car on peut le faire partout. Il suffit de passer un moment ensemble, de boire un café et de discuter. Le but est vraiment que l’auditeur ait l’impression d’être assis à table avec nous.
Dans ces podcasts, vous endossez un peu le rôle de journaliste. Le jeu avec les médias vous plaît-il?
Ce n’est pas ma partie préférée, mais je suis conscient qu’aller faire un shooting, par exemple, fait partie de mon job. Le fait d’aimer la photographie me permet de profiter différemment de ce genre de moments par lesquels nous devons passer. J’ai toujours plaisir à discuter avec le photographe, à lui demander quel matériel il utilise et qu’il m’explique son point de vue.
Quel est votre rapport aux réseaux sociaux, notamment Instagram, où vous êtes très présent?
On en revient à cette notion de perfectionnisme. Aujourd’hui cela fait partie intégrante de la vie d’un athlète, donc cela m’intéresse de pouvoir le faire du mieux possible. C’est bien sûr une façon de donner de la visibilité à nos sponsors, grâce auxquels on vit. Mais je me bats pour garder une certaine liberté, afin de pouvoir proposer ma touche personnelle. Le fait de prendre mes propres photos me permet d’amener quelque chose en plus que d’autres athlètes.
Le coronavirus vous oblige à courir sans public cet hiver. Comment le vivez-vous?
Sur le fond, ça ne change rien à notre
On ne sait pas trop quoi faire dans l’aire d’arrivée. J’ai aussi un fan-club composé d’amis, de membres de la famille, de gens qui sont habituellement toujours présents à mes côtés. Ne pas les avoir constitue un grand manque.
Le monde du ski nage en pleine incertitude à cause de la situation, comment le vivez-vous?
Il faut être flexible. En ce moment, les gens sont privés de beaucoup de choses, je pense que le sport peut leur amener un peu de baume au coeur. Même s’il ne peut être suivi qu’à la télé, ce peut être une façon pour les gens de vivre des émotions et de s’évader un peu de leur quotidien. ●
Avec ma famille, nous avons quitté le Moyen-Orient et sommes revenus en Suisse quelques jours avant le premier semi-confinement. Nous venions à peine de prendre possession de notre nouveau logement et il nous manquait une multitude d’ustensiles du quotidien, comme des outils ou des produits d’entretien. Nous nous sommes ainsi retrouvés dans l’obligation de commander un grand nombre d’objets en ligne, une tâche qui ne s’est pas révélée aussi aisée que nous l’avions pensé. Dans de tels moments, on se rend compte de l’importance du commerce de proximité. Nos enfants ont particulièrement souffert, car il leur était difficile dans
Mon caractère ne m’incite pas à attendre que les problèmes se résolvent d’euxmêmes. Je suis convaincu qu’il importe d’être en permanence sur la brèche et de se montrer proactif, que l’on soit ou non en situation de crise.
Fondamentalement, la communication revêt une signification encore plus grande pendant une situation de crise. Il convient de s’assurer que tous nos collaborateurs reçoivent les mêmes informations et ne se sentent pas mis à l’écart en raison du télétravail. Il est nécessaire d’agir de façon rapide et innovante. Je suis très exigeant avec moi-même et je tiens à rester disponible à tout instant afin d’aplanir de manière simple et non bureaucratique les difficultés que rencontrent nos collaborateurs ou nos concessionnaires.
Au cours du premier semi-confinement, nous avons rapidement installé une fonction de chat sur notre site internet. La plupart des partenaires Opel ont de surcroît intégré à leur offre diverses prestations sans contact, à l’instar de courses d’essai @home, de services de li
vraison et de retrait, de la remise d’une nouvelle voiture à domicile ainsi que des conseils et d’échanges interactifs par visioconférence.
Au cours de l’hiver, nous avons lancé notre nouvelle campagne de leasing. Dans les circonstances actuelles, de nombreuses personnes hésitent à conclure des engagements financiers à long terme. Nous avons donc résolu de nous concentrer encore plus fortement sur le domaine du leasing – également pour les petits budgets – et d’accompagner ces promotions de la prime buy & collect. Nous n’avons aucunement l’intention de faire miroiter à notre clientèle des avantages illusoires, mais souhaitons lui proposer des offres concrètes qui répondent à ses besoins. Le taux d’intérêt varie entre 0,9 et 1,9%, avec une assurance qui couvre les défaillances inopinées. Ce dispositif qui garantit le versement des mensualités intervient en cas de chômage et/ou de perte de gain. centres de vaccination. En outre, il est évident que les risques de contagion sont nettement plus élevés dans les transports publics que dans une voiture individuelle, sans oublier les nombreuses places de travail offertes par ce secteur.
Opel a connu des années agitées et, comme tous les constructeurs, nous avons subi les effets de la pandémie de covid. Malheureusement, les turbulences des dernières années ont exercé une influence négative sur notre image de marque et, en conséquence, sur nos ventes. Je constate qu’Opel est largement sous-estimée et je l’affirme d’autant plus volontiers que j’ai roulé en Mercedes pendant une vingtaine d’années. Nous disposons d’excellents produits, à la qualité remarquable et au design très moderne, ainsi que le démontre le nouveau Opel Mokka. Le conformisme et l’uniformité appartiennent désormais au passé.
Absolument. Hormis l’évolution positive de la marque, nous sommes parfaitement prêts en Suisse à construire l’avenir. Grâce à la reprise des activités d’importation par le groupe Emil Frey à la fin de 2019, notre
PME est en mesure de répondre de manière plus souple aux besoins et aux spécificités du marché suisse. Nous avons l’intention de surprendre les automobilistes avec un design cool, la qualité de nos prestations et de nos produits, sans arrogance ni prix surfaits.
En premier lieu, je me félicite naturellement de nos nouveautés, à l’image du Grandland, de l’Astra et de nos nombreux modèles électriques, également dans le domaine des véhicules utilitaires. D’ici à la fin de 2021, nous proposerons toute notre gamme, à l’exception de l’Insigna et du Crossland, dans une motorisation entièrement ou partiellement électrique afin que nos clients bénéficient d’une flexibilité maximale. Je suis aussi très impatient de recevoir notre nouveau Opel Mokka, à la ligne inédite. C’est une automobile qui possède une forte charge émotionnelle et elle pose des jalons pour l’avenir. A titre personnel, je suis convaincu que nous pourrons de nouveau nous réunir entre amis sur une terrasse de restaurant l’été prochain. Ces moments de partage me manquent énormément.