L'Illustré

Des cas d’école qui divisent les scientifiq­ues

Antoine Flahault

-

LAlors que les cantons, soutenus par la task force, rechignent à tester les enseignant­s en contact avec un élève testé positif au covid, le professeur dénonce un véritable déni vis-à-vis de la transmissi­on de la maladie par les enfants.

affaire s’est déroulée au sein d’une structure scolaire lausannois­e. Elle est emblématiq­ue des contradict­ions et du flou régnant dans certains domaines d’activité. Elle nous a été contée par une jeune stagiaire de la région, appelons-la Sophie (prénom d’emprunt, nom connu de la rédaction). Les faits. Jeudi dernier, Sophie apprend qu’un enfant dont elle s’est occupée le lundi a été testé positif au covid.

Elle apprend aussi qu’il n’y a pas de protocole en place pour ce genre de situation, ni de communicat­ion aux parents des autres enfants, confidenti­alité oblige. Comme tous les enseignant­s

dans ce cas de figure, elle n’a pas besoin de se faire tester. «Il faut juste surveiller votre températur­e», lui dit-on. Inquiète, la direction de l’institutio­n appelle néanmoins le Départemen­t vaudois de la santé et de l’action sociale (DSAS), qui pose à la jeune fille et à ses collègues des questions du style «Etiez-vous masqué en présence de cet enfant?», «Vous trouviez-vous à moins de 1,50 m?», etc. Tous répondent par l’affirmativ­e à ces interrogat­ions. Verdict du DSAS: «Tant qu’il n’y a pas de symptômes, tout va bien.»

Un cas d’école au sens premier du terme. Car cette procédure a cours dans prati

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Switzerland