«Je vais me mettre au français»
THERESE SIMONSSON, l’attaquante décisive, étudie la nutrition sportive, 25 ans, Suédoise
L’attaquante de 25 ans ne connaissait rien de la Suisse avant d’y arriver en juillet 2023. «Je n’avais jamais visité votre pays, même pour le ski», sourit la Suédoise, qui apprécie la vie à Genève mais ne s’est pas mise à l’apprentissage du français pour l’instant. «Je suis encore sous contrat la saison prochaine, je vais m’y mettre», prometelle, elle qui, entre deux matchs et deux entraînements, prend des cours à distance pour devenir nutritionniste du sport.
«C’est un domaine qui me passionne», explique l’attaquante, qui apprécie plus que tout le fait de côtoyer des filles venues de différents horizons. «C’est vraiment enrichissant pour moi, comme pour toutes les autres. Lorsque j’ai eu l’opportunité de venir ici, j’ai décidé de la saisir tout de suite», enchaîne Therese, qui avait déjà tenté l’aventure en Espagne en 2022, pour sa première expérience footballistique hors de son pays natal.
Après l’Andalousie, place à Genève la cosmopolite. «Je me sens très bien ici, le club fait beaucoup d’efforts pour qu’on se sente bien. Je vis seule, mais ce n’est pas ennuyeux du tout. On forme un vrai groupe avec les autres filles, on sort ensemble, on passe du temps ensemble.» Si Servette fait tout pour placer ses joueuses dans les meilleures conditions possible, ce n’est pas le cas partout en Suisse, et Therese Simonsson en est consciente.
«Je dirais que, de ce point de vue, la Suède est en avance. La Suisse est dans un processus d’amélioration, mais il y a encore du travail. Ce n’est pas du tout qu’il y a une égalité parfaite dans le football entre hommes et femmes en Suède, bien sûr que non, mais l’équilibre est tout de même meilleur.» Après la finale, place aux vacances pour tout le monde et la Suédoise se réjouit de rentrer chez elle, retrouver sa famille. «Oh oui, je suis impatiente de passer du temps chez moi. Mais ce sera encore mieux si je rentre avec la médaille de championne autour du cou!» ●