Pour faire un pas concret vers les enfants syriens
Depuis un long mois, les images se dissipent plus
ou moins selon les jours. Mais rien que d’y penser tire encore les larmes. Le lever de voile sur le sort de milliers de familles de migrants ressemble à un train de marchandises que l’on reçoit en pleine figure. Que faire, donc, sans vraiment pouvoir changer leur vie?
Dans ce contexte, la démarche de Humansnation, qui propose d’acheminer des vivres dans des camps de fortune à Belgrade où patientent 3000 réfugiés, dont 95% de Syriens, est une bénédiction. Pas étonnant qu’en quelques jours, cet appel aux dons lancé d’abord sur Facebook, puis via le site de l’organisation, ait pris une proportion inimaginable. Humansnation espérait partir avec un van, il leur faudra désormais plusieurs camions. Plus de 1000 offres de vêtements, chaussures, nourriture, de pharmacies constituant des trousses de secours, de boutiques donnant leurs fins de série ont afflué de la Suisse entière, mais aussi de Paris, du Texas, de Dubaï. Et certaines personnes se sont portées volontaires pour centraliser les récoltes dans leur quartier.
A la tête de l’équipe romande: le photographe Petar Mitrovic, lui-même réfugié serbe depuis 1991, deux amies, une mère de famille, une cheffe de projet infirmière et plein de bénévoles. Les collectes ont été stoppées afin de passer au tri des habits et à l’empaquetage, le voyage étant prévu du 9 au 13 octobre, avec l’autorisation du HCR et du gouvernement serbe. Mais des dons sont encore espérés pour financer le transport, l’essence, les péages et l’achat sur place des besoins de première nécessité comme l’eau.
Coordonnées bancaires et carnet de route:
www.humansnation.com et www.facebook.com/humansnation