Transports publics genevois
MARTIN TRIPPEL, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMMUNAUTÉ D’INTÉRÊTS POUR LES TRANSPORTS PUBLICS SUISSES, MEYRIN
Ce dimanche, les Genevois se prononcent sur une nouvelle loi sur les transports publics. Le client des TPG paye avec 3 francs environ 40% du coût d'un trajet, alors que la loi impose au minimum 50% payés par le voyageur et maximum 50% de subvention étatique. L'ajustement proposé de 20 centimes par billet accompagné d'une petite hausse de la subvention permet d'éviter que les prestations actuelles des TPG soient baissées, et pire, que la Confédération supprime la subvention donnée à l'augmentation des fréquences des trains régionaux (CEVA, Léman Express). Résultat d'un NON: soit le contribuable genevois doit payer plus d'impôts pour le maintien des prestations actuelles, ce qui sera certainement refusé en votation, soit la part modale des transports publics baissera et la circulation automobile augmentera. Conséquence d'un NON: TPG ralentis, moins efficaces, moins attractifs, coûtant plus cher à l'exploitation. Routes bouchées, entreprises moins rentables, camions bloqués et travailleurs arrivant en retard. Avec la diminution des fréquences, la capacité de transport des TPG baisse, alors que la population augmente. […] Alors soyons responsables et solidaires, que chaque voyageur participe un peu plus au coût des prestations publiques qu'il utilise.