Novartis supprime 500 postes à Bâle et en crée 350 nouveaux

Le groupe a annoncé jeudi des coupes dans la production et les services centraux, tout en voulant créer 350 postes à forte valeur ajoutée en Suisse

Novartis va supprimer ou relocaliser sur d’autres sites jusqu’à 500 emplois dans la région bâloise d’ici à un an et demi. Il s’agit de 162 postes dans la production, 109 dans le développement, 117 dans le management et 105 dans les services «business» comme les finances, la gestion du personnel, l’IT, les achats et l’immobilier, selon un décompte fourni jeudi par le syndicat Unia, qui encourage le groupe bâlois à éviter les licenciements.

Cette restructuration s’inscrit dans le cadre de l’adoption d’un modèle opérationnel intégré, destiné à améliorer l’efficacité du groupe pharmaceutique dans le monde entier, explique Novartis dans un communiqué de presse publié jeudi. Novartis emploie 13000 collaborateurs en Suisse et 123000 dans le monde. Un plan social est prévu, tout comme un programme de retraite anticipée et volontaire.

Nouvelle stratégie

«Cette annonce se trouve dans la ligne de la nouvelle stratégie, qui passe notamment par la centralisation de certaines fonctions comme l’informatique ou les achats, qui sont fournies par des centres de service basés dans des régions où les salaires sont moins élevés, explique Nicolas Burki, analyste gérant chez Mirabaud AM. Le franc fort fait partie des éléments de la réflexion, mais n’est probablement pas le critère décisif, car la production peut représenter une part très limitée des coûts d’un médicament.»

Novartis a également annoncé vouloir créer 350 postes d’ici à 18 mois, en particulier dans le développement et la production de médicaments biotechnologiques innovants.

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