Nouvelle provocation de Pyongyang
Le marché suisse a commencé la dernière séance de la semaine en baisse de 0,2% à 9049,48 points, quelques heures après un nouveau tir de missile nordcoréen qui a survolé le Japon. Cette énième provocation intervient quelques jours après le vote d’un nouveau train de sanctions à l’encontre du régime de Pyongyang. La veille, Wall Street avait terminé en ordre dispersé. Le Dow Jones avait atteint de nouveaux sommets, tandis que le Nasdaq était plombé par des prises de bénéfices. Au-delà de la crise nordcoréenne, les données macroéconomiques américaines publiées la veille – dont une embellie surprise sur le marché du travail – ont influencé les marchés. Le SMI a clôturé en recul de 0,5% à 9028 points et le SPI de 0,5% à 10306 points. Si la composition du SMI ne change pas, SIX a procédé à des changements sur le plan du cadre réglementaire. A partir de lundi, la pondération des titres les plus importants au sein de l’indice sera plafonnée à 18%. Sont concernés par ces changements les poids lourds Nestlé (–0,25% à
80,95 francs) et Novartis (–0,8% à 82,40 francs). Selon les statistiques de SIX publiées à fin 2016, Nestlé constituait 22,7% de l’indice et Novartis 19,3%. Le poids de Roche (–0,3% à 243,20 francs) était de 16,9%. Au SLI, une réglementation similaire existe déjà: un titre ne peut pas dépasser 9% de l’indice. Aux bancaires, Credit Suisse a cédé 0,6% à 14,89 francs après l’annonce dans la matinée d’un accord aux Etats-Unis lié à la crise des «subprime» (RMBS) de 2007 aux EtatsUnis. Credit Suisse prévoit ainsi une charge supplémentaire de 79,5 millions de dollars au troisième trimestre. L’accord a été conclu avec un assureur du Massachusetts. Par ailleurs, HSBC a remonté l’objectif de cours de la grande banque. UBS (–0,4% à 16,05 francs) a également cédé du terrain. Swatch (+0,7% à 373,30 francs), Richemont (+0,9% à 87,50 francs), Sika (+0,35% à 7125 francs) et LafargeHolcim (+0,17% à 58,30 francs) ont figuré parmi les gagnants du jour.
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