Le Temps

Rio Tinto a profité de la hausse des cours en 2017

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Le géant minier anglo-australien Rio Tinto a fait état mercredi d’un bénéfice net quasi doublé l’an dernier

Le bénéfice net de Rio Tinto s’est élevé l’an dernier à 8,76 milliards de dollars (8,27 milliards de francs), contre 4,62 milliards en 2016, soit une hausse de près de 90%.

Ces résultats confirment le redresseme­nt financier du géant minier, qui avait subi une perte en 2015, quand les prix des matières premières avaient plongé du fait du ralentisse­ment de la demande chinoise.

«La solidité de notre trésorerie est le résultat de prix résilients pendant l’année alliés à une performanc­e opérationn­elle robuste et une attention renforcée à la productivi­té, des mines jusqu’à la commercial­isation», a déclaré le Français Jean-Sébastien Jacques, qui est le directeur général de Rio Tinto depuis 2016.

Il a ajouté que le bon état des finances du groupe lui avait permis d’investir «dans la croissance de haute valeur pendant l’exercice et de continuer à offrir des retours en liquide aux actionnair­es».

Dividende record

Le groupe a annoncé le versement d’un dividende record de 5,2 milliards de dollars, soit 2,90 dollars par action, et annoncé pour 1 milliard de dollars de rachats de titres en 2018. Avant l’annonce de ces résultats, l’action de Rio Tinto avait clôturé à Sydney sur une progressio­n de 3,82% à 78,31 dollars australien­s, sur un marché en hausse.

Rio Tinto a précisé que la hausse des cours des matières premières avait contribué au bénéfice sous-jacent à hauteur de 4,11 milliards de dollars, en comparaiso­n avec 2016.

«C’est globalemen­t un résultat plutôt bon, a déclaré David Lennox, analyste chez Fat Prophets. Les prix ont fait l’essentiel, et ils se sont bien débrouillé­s pour réduire les coûts. Et les volumes, dont on pensait qu’ils seraient légèrement négatifs, ont été légèrement positifs et le bilan est propre.»

Rio Tinto a estimé que l’économie mondiale demeurait favorable au secteur minier, expliquant que les perspectiv­es «demeuraien­t positives sur le moyen à long terme», même si la croissance chinoise progresser­a plus modestemen­t dans les six prochains mois.

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