La Sonnambula
Amina, orpheline adoptée par la meunière d’un petit village suisse, va épouser le riche propriétaire Elvino. Lisa, l’aubergiste, est dévastée: elle est amoureuse d’Elvino, mais ignore les sentiments qu’Alessio éprouve pour elle. S’ensuivent un fâcheux épisode de somnambulisme… et quelques jolis quiproquos.
Avec cet opéra en deux actes, Vincenzo Bellini livre en 1831 l’un des plus grands chefs-d’oeuvre du bel canto romantique. Emprunt de la beauté de l’innocence, l’oeuvre compte des airs à la fois délicats et déchirants, à l’instar de l’andante d’Amina «Ah! non credea mirati», que Rossini considère comme étant la plus belle mélodie jamais écrite.
Proposé par l’Opéra de Lausanne dans une version mise en espace,
La Sonnambula bénéficie d’un casting séduisant. La soprano russe Olga Peretyatko-Mariotti, habituée des planches du Grand Théâtre, incarnera Amina pour la première fois de sa carrière, aux côtés du ténor sicilien Antonino Siragusa dans le rôle d’Elvino et de la basse Nicolas Courjal dans celui du conte Rodolfo. Dans la fosse, l’Orchestre de chambre de Lausanne fera vibrer ce rêve éveillé sous la baguette de Giampaolo Bisanti, nouvellement nommé directeur musical principal du Teatro Petruzzelli de Bari.
LAUSANNE. OPÉRA. VE 9 À 20H ET DI 11 À 17H. WWW.OPERA-LAUSANNE.CH