Scènes du Faust de Goethe

Berlioz, Wagner, Liszt… L’auteur et son fameux docteur ont inspiré les compositeurs. Si Charles Gounod l’adaptera en opéra (donné en ce moment au Grand Théâtre), la pièce inspirera à Robert Schuman un oratorio profane, pensé comme un cadeau d’anniversaire à sa femme Clara. Schuman livre une oeuvre en 13 scènes fragmentées, spirituelles, qui chantent la lutte entre le Bien et le Mal, la quête de la sérénité, tout en reflétant les interrogations philosophiques et religieuses du compositeur. Les Scènes du Faust de Goethe sont proposées par le Grand Théâtre en version de concert et en coproduction avec l’OSR, sous la direction du chef Ira Levin. Sur les planches, on entendra les barytons Markus Werba et Albert Dohmen dans les rôles de Faust et Méphistophélès, et la Salzbourgeoise Genia Kühmeier dans celui de Gretchen.

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Baxter Dury

«A chaque fois que je suis détruit, totalement détruit, je suis plus efficace. Parce qu’il faut trouver un truc pour survivre. C’est quand tu n’as pas le choix que tu es le plus dynamique.» Laminé par une rupture amoureuse, Baxter Dury a déversé toute sa rage et son spleen dans son cinquième album, le bien nommé Prince of Tears, sorti en octobre dernier. Le fils de Ian Dury, figure-culte de la scène postpunk britannique, chante magnifiquement les amours contrariées, entre slam cockney et lyrisme incandescent.

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Atari Teenage Riot

Le projet imaginé en 1992 par Alec Empire a donné naissance à un genre dont le nom dit à peu près tout: digital hardcore – bref: du punk avec des machines. On admettra que la recette est restée coincée dans la décennie qui l’a vu naître, voire qu’elle s’est quelque peu affadie à coups de synthés pompiers, mais elle conserve toutefois, au-delà du poids des ans, quelques cargaisons de kilojoules à diffuser dans une sono.

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