#PayeTonAuteur essaime au Salon du livre de Paris
En 2016, dans une fameuse «Adresse à la «micromafia» de la chaîne du livre romande» publiée par Le Temps, le romancier romand Sébastien Meier avait dénoncé les conditions faites aux auteurs de ce pays quant à leur existence matérielle. Il protestait notamment contre le fait que le Salon du livre de Genève l’avait invité à participer à deux tables rondes et qu’il n’avait jamais été question de rémunération pour cela. La polémique rebondit aujourd’hui avec le hashtag #PayeTonAuteur sur les réseaux sociaux, qui escorte la révolte contre le salon de Paris. Celui-ci s’est défendu dans un communiqué si brumeux qu’il a mis le feu aux poudres. Du coup, la blogueuse et youtubeuse @NiNeGorman, romancière façonnée sur Internet, se révolte sur Twitter: «Quand on voit dans quelle précarité vivent la plupart des auteurs et combien coûte l’entrée du salon et le prix des stands à Livre Paris, des questions s’imposent, écrit-elle. Si la situation n’évolue pas, @Salondulivre, vous pourrez me retirer de votre programmation.»