Richemont se sépare du maroquinier Lancel
Le groupe genevois a cédé samedi sa filiale française Lancel à l’italien Piquadro
Richemont l’a affirmé lundi: la vente de Lancel n’aura aucun impact sur le bilan, les liquidités ou les résultats de l’exercice en cours, qui prendra fin en mars 2019. La cession, annoncée lundi par communiqué de presse, vient confirmer des discussions entre l es deux groupes, annoncées mi-mars déjà.
En guise de paiement, le groupe genevois, qui possè de les marques Cartier, Montblanc ou Piaget, recevra une part des bénéfices réalisés par Lancel ces dix prochaines années, précise Piquadro dans un communiqué distinct. Le montant perçu est toutefois plafonné à 35 millions d’euros (40,4 millions de francs).
Une source de problèmes en moins
Spécialisée dans la haute maroquinerie, Lancel était devenue une source de problèmes au fil des ans pour le numéro deux mondial du luxe. En 2013, Lancel réalisait encore un chiffre d’affaires de 135 millions d’euros, contre seulement 53 millions pour l’exercice 2017-2018.
Dans ces conditions, et à la suite d’une succession de résultats négatifs, la vente avait déjà été envisagée en 2012 par Richemont, mais la «promise» n’avait jusqu’à maintenant pas été jugée assez belle par les repreneurs intéressés.
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