La femme que j’ai «aimé»?
Si le participe passé conjugué avec le verbe avoir ne s’accordait plus (en genre et en nombre) avec le complément d’objet qui le précède, le féminisme ne serait-il pas un peu bafoué? Dans «La femme que j’ai aimée», on respecte au moins le genre, ici féminin, de «l’objet». Ne plus accorder consiste en général à privilégier le masculin singulier… Cet argument paraîtra peut-être un tantinet léger aux académiciens de sexe «fort», mais convaincra-t-il le sexe «faible»? Plaisanterie mise à part, je ne trouve pas tellement d’arguments pour m’opposer farouchement à ces membres de la «Fédération Wallonie-Bruxelles» qui, vient-on de m’apprendre, souhaiteraient supprimer les règles de l’accord du participe avec l’auxiliaire avoir, ce qui plairait sans doute aux cancres, mais aussi à de nombreux politiciens qui ne semblent toujours pas les avoir comprises.
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