Le «droit à l’oubli» se limite à l’Union européenne
Le «droit à l’oubli» des internautes européens n’a pas de portée mondiale pour les moteurs comme Google, a plaidé jeudi l’avocat général de la Cour de justice de l’UE, dans une affaire emblématique du conflit entre protection de la vie privée et liberté d’expression. Ces conclusions favorables à Google, dans le cadre d’un litige entre le géant américain et le régulateur français de la protection des données, ne sont qu’un avis. Les juges européens, basés à Luxembourg, seront libres de le suivre ou non dans l’arrêt qu’ils rendront à une date non encore précisée. Leur décision aura des implications cruciales pour le tout jeune «droit à l’oubli», consacré en 2014 par la justice européenne.