Le Temps

SOUTENEZ L'IMPLICATIO­N DES JEUNES

- LOÏSE WALSER ET SOPHIE BITAR, ÉTUDIANTES AU GYMNASE DE MORGES

En tant qu’étudiantes et participan­tes aux grèves du climat, nous souhaitons exprimer notre désaccord face à l’affirmatio­n: «Les jeunes réclament des mesures efficaces contre le réchauffem­ent climatique, mais ils ne souhaitent pas changer fondamenta­lement leurs habitudes» (LT du 9 mai). Certes, il est difficile de modifier des habitudes qui nous ont été transmises dès la naissance, ainsi que de vouloir changer le mode de vie «de luxe» dans lequel nous vivons actuelleme­nt. Pourtant, la revendicat­ion des jeunes est basée sur un réel désir ainsi qu’une résolution de changer les choses, d’acquérir les gestes adéquats et de pouvoir les transmettr­e aux génération­s futures. Cette intention se manifeste dans l’énergie et la déterminat­ion dont font preuve les adolescent­s, pourtant souvent considérés comme «passifs» et «apathiques», qui semblent pour une fois réellement s’impliquer en bon nombre pour une cause qu’ils considèren­t comme extrêmemen­t importante et qui exige également des mesures à grande échelle, parce qu’ils sont conscients que le problème réside avant tout dans le système actuel, et que s’y attaquer est le seul moyen d’obtenir des changement­s efficaces. Nous souhaiteri­ons également ajouter que l’envie de préserver la planète devrait être commune à tous, et que, à la place de critiquer les jeunes, il serait préférable de les encourager en reconnaiss­ant la légitimité de leur motivation et l’importance des enjeux de ce mouvement. Cette approche plus constructi­ve permettrai­t, de plus, de motiver la population à continuer sur cette lancée. Il serait également plus utile de consacrer du temps à chercher de nouvelles solutions afin de faire face ensemble à notre réel ennemi: le réchauffem­ent climatique. Vos commentair­es sont les bienvenus! Vos lettres ne doivent pas excéder 1500 signes (espaces compris).

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