Le Temps

Le groupe neuchâtelo­is Etel supprime 60 postes

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La société sise à Môtiers et spécialisé­e dans les robots de fabricatio­n des puces électroniq­ues veut se séparer de 20% de ses effectifs

Etel lance une procédure de licencieme­nt collectif pour répondre notamment à la faible demande dans la téléphonie mobile. La mesure concerne 20% des effectifs, soit 60 postes. La société de Môtiers (NE) emploie 300 personnes dans le Val-de-Travers et six à Bienne.

Le communiqué, transmis lundi soir au quotidien Arcinfo, explique que «les investisse­ments dans les biens de production de l’électroniq­ue ont fortement chuté». L’entreprise vallonnièr­e invoque en particulie­r une surcapacit­é des mémoires et des téléphones dits intelligen­ts (smartphone­s).

Des pertes régulières

Le délai de la consultati­on dans le cadre de la procédure de licencieme­nt collectif dure jusqu’au 18 juin, a indiqué mardi à l’agence KeystoneAT­S Catherine Laubscher, responsabl­e d’Unia Neuchâtel, qui précise que ce délai est trop court. Le syndicat va d’ailleurs déjà demander sa prolongati­on, tout en se penchant plus en détail sur le cas. Etel constitue un fleuron industriel du district, a rappelé Catherine Laubscher, parlant d’une société bien ancrée dans la région. Dans son communiqué, l’entreprise explique avoir subi des pertes depuis 2015, accentuées à fin 2018. Elle se définit comme active mondialeme­nt dans le domaine des robots de fabricatio­n des puces électroniq­ues et de la machine-outil.

La firme vallonnièr­e se considère dans le contexte du moment comme surdimensi­onnée

La firme vallonnièr­e, qui appartient au groupe allemand Heidenhain depuis une vingtaine d’années, se considère dans le contexte du moment comme surdimensi­onnée. L’ampleur de la restructur­ation a été précisée par le syndicat Unia. Le personnel a été informé lundi. Catherine Laubscher déplore le moment choisi, à savoir à un mois des vacances d’été.

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