SGS supprime 2000 postes
Le spécialiste genevois de la certification a annoncé des mesures de restructuration dans 120 pays. En Suisse, l’impact sera minimal
Après avoir sabré en novembre dans ses objectifs, SGS doit se résoudre à des mesures de restructuration et à la suppression d’au moins 2000 postes dans 120 pays via des fluctuations naturelles. L’annonce intervient après un premier semestre légèrement décevant, au cours duquel la croissance organique n’a pas atteint les niveaux espérés.
Le spécialiste genevois de l’inspection et de la certification a annoncé jeudi des «optimisations structurelles» qui seront appliquées au deuxième semestre et déploieront leurs effets en 2020. Le coût de ces mesures, estimé à 75 millions, est le seul élément tangible.
Les responsables du groupe ont insisté pour relativiser la portée des suppressions de postes, qui seront réalisées grâce à des fluctuations naturelles. Le taux de rotation du personnel est assez élevé à l’échelle du groupe, soit 14%. En prenant en compte un effectif de quelque 97 000 personnes, cela représente plus de 13 500 départs par année. «Par conséquent, appliquer notre programme ne sera pas un exercice compliqué», a déclaré le directeur général de SGS, Frankie Ng, en conférence de presse.
Les coupes se feront ainsi essentiellement à l’étranger. «En Suisse, l’impact sera minimal. L’objectif de notre réorganisation consiste à […] supprimer les doublons créés dans notre réseau. Cela concerne moins notre siège social», a indiqué le patron de SGS.
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