UN MODÈLE D’INVESTISSEUR DURABLE
A propos de l’opinion «J’ai décidé de devenir un investisseur durable» de Jean Nyklas publiée dans votre édition du 19 août. Il y aurait beaucoup à dire concernant la prise en compte des critères de durabilité dans le processus d’investissement, les motivations pour ce faire, les avantages et désavantages des différentes approches d’investissement durable, la signification des concepts «durables» et «responsables» que Jean Nyklas confond. Mais, comme l’auteur de ce texte est responsable des investissements en actions à la Banque cantonale vaudoise, nous serions beaucoup plus intéressés qu’il démontre publiquement, dans les colonnes de ce journal, comment son établissement met effectivement en oeuvre les différentes actions qu’il suggère, telles que l’utilisation systématique du droit de vote aux assemblées générales des sociétés, l’implication dans des résolutions d’actionnaires leur demandant de prendre en compte les aspects ESG – en particulier le climat – dans leurs stratégies et finalement comment la BCV privilégie les entreprises qui consentent à des efforts allant dans le sens de la prise en compte du développement durable. Jean Nyklas est-il prêt à relever le défi et à montrer que la BCV a une politique en la matière digne de ce nom? Vos commentaires sont les bienvenus! Vos lettres ne doivent pas excéder 1500 signes (espaces compris).