Xinjiang: les mensonges ne peuvent effacer la vérité
Le Xinjiang de Chine est une véritable terre de beauté. S’étendant sur 1,66 million de kilomètres carrés, il est riche en ressources naturelles et fier de ses produits variés. Le Xinjiang est la région autonome comptant le plus grand nombre de minorités ethniques en Chine, parmi lesquelles les populations ouïgoure, kazakhe, mongole et hui sont relativement nombreuses. Sur plus de 24 millions d’habitants du Xinjiang, plus de 10 millions sont musulmans. J’ai eu la chance d’avoir travaillé au sein du gouvernement de la Région autonome du Xinjiang de 2003 à 2004, et j’en ai gardé des souvenirs mémorables.
De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, des séparatistes fanatiques nationaux et étrangers et des extrémistes religieux ont utilisé les prétendues théories du «panturquisme» et du «panislamisme» élaborées par les anciens colonialistes pour promouvoir la création du «Turkestan oriental» et l’élimination des
«païens». Depuis les années 1990, sous l’influence des mutations de la situation internationale et de la propagation du terrorisme et de l’extrémisme dans le monde, les forces du «Turkestan oriental» à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine ont renforcé leur collusion et menacé de lancer le «Djihad» pour établir un soi-disant «Etat du Turkestan oriental». Elles ont attisé le fanatisme religieux, diffusé des idées extrêmes, incité les masses et perpétré des milliers d’attaques terroristes violentes dans le Xinjiang, faisant des milliers de victimes et portant une grave atteinte aux droits fondamentaux de la population multiethnique dont leur droit à la vie, à la prospérité et à la liberté de croyance religieuse.
Les mesures prises par le Xinjiang au cours des dernières années ont un but très clair: celui d’empêcher à la source la naissance de l’extrémisme et du terrorisme, ce qui non seulement est conforme aux lois chinoises, mais aussi s’inscrit dans une approche recommandée par la communauté internationale. Les institutions d’éducation et de formation professionnelles mises en place dans le Xinjiang sont des écoles destinées à aider les personnes soumises au «lavage de cerveau» à se débarrasser de l’influence des pensées extrêmes et du terrorisme et à acquérir des compétences professionnelles. Il ne s’agit en aucun cas de «camp de concentration». Depuis la fin de l’année dernière, plus de 70 délégations étrangères et plus de 1000 personnes se sont rendues dans le Xinjiang. Elles ont été témoins de la stabilité, de la prospérité et du développement sur place, et ont fait l’éloge de l’expérience du Xinjiang en matière de lutte contre le terrorisme et d’éradication de l’extrémisme. Lors de l’Assemblée générale des Nations unies, plus de 60 pays, dont une trentaine de pays islamiques, ont exprimé leur soutien aux politiques de la Chine concernant le Xinjiang.
La lutte antiterroriste de la Chine au Xinjiang, ayant comme objectif ultime la prospérité de la population, consiste à s’attaquer aux racines du terrorisme, en mettant en priorité le bienêtre du peuple et en traitant à la fois les symptômes et les causes profondes du terrorisme. En revanche, certains pays ont joué le double standard et utilisé l’antiterrorisme pour réaliser des fins géopolitiques, ce qui n’a fait qu’aggraver la situation voire provoquer des troubles régionaux. Face à ce contraste, je pense que la communauté internationale fera le bon jugement.
À mon grand regret, certains médias ont fait ces derniers jours un grand tapage sur le Xinjiang et ont discrédité les efforts antiterroristes menés sur place; certains hommes politiques ont ouvertement rencontré des activistes du «Turkestan oriental» et se sont prononcés en faveur de leurs actes. Les «fausses nouvelles» qu’ils ont fabriquées ont pourtant été contredites à maintes reprises par des faits indubitables, ce qui leur a fait perdre la crédibilité et la moralité.
Je suis sûr que les mensonges ne peuvent jamais effacer la vérité. La stigmatisation de la Chine dans sa lutte contre le terrorisme et l’extrémisme dans le Xinjiang ne va pas aboutir, et les tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et de sabotage du développement du Xinjiang sont vouées à l’échec. Je suis confiant dans l’avenir du Xinjiang qui deviendra chaque jour plus beau et plus prospère, et j’invite les amis suisses à se rendre au Xinjiang.
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Plus de 60 pays, dont une trentaine de pays islamiques, ont exprimé leur soutien aux politiques de la Chine concernant le Xinjiang