Le Temps

Pionnière à la tête d’une banque suisse?

- M. F.

Si le changement devait avoir lieu aujourd’hui, ce serait peut-être la mieux placée. Discrète, on ne la décrit pas comme moins ambitieuse que ses collègues. Elle est «certaineme­nt intéressée» par le poste de Sergio Ermotti, assure une personne qui a travaillé avec la banquière germano-suisse.

A 54 ans, elle est «très directe», «claire et réfléchie» et est «respectée par beaucoup» à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisati­on. Promue par Sergio Ermotti en 2018 responsabl­e opérationn­elle (COO) et des activités en Europe, Moyen-Orient et Afrique (tout comme le Tessinois avant de devenir directeur général), elle avait auparavant dirigé les ressources humaines de la banque et intégré la direction générale en 2016.

Avant de devenir l’une des banquières les plus puissantes en Europe, elle a fait un apprentiss­age d’employée de commerce, puis étudié jusqu’au doctorat à l’Université de Saint-Gall. Elle est également passée par le consultant McKinsey et par Credit Suisse.

Interrogée par le Blick, qui estime qu’elle est la favorite dans cette course, si elle ne serait pas attirée par l’idée d’être la première femme responsabl­e d’une grande banque, l’intéressée a répondu: «Je ne me pose pas cette question. Je me concentre sur le présent. C’est ce que j’ai toujours fait dans ma vie, me concentrer sur ce que je suis en train de faire.»

Face à Iqbal Khan, elle peut se targuer d’une longue carrière ascendante dans la finance suisse, tout en étant moins âgée que l’actuel directeur général. Mais on lui reproche de n’avoir jamais dirigé une division génératric­e de profit, comme la gestion de fortune, la gestion d’actifs ou la banque d’affaires.

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