Retour du coronavirus au premier plan
La bourse suisse a ouvert la séance de mardi en baisse de 0,66% à 11094,87 points, après être parvenue à gagner du terrain la veille. Les craintes liées au coronavirus refont surface. Wall Street était fermé lundi à l’occasion du President’s Day. Dans la matinée, le Nikkei a reculé de 1,40% à 23193,80 points. Par ailleurs, la banque centrale chinoise a promis d’injecter 300 milliards de yuans (28 milliards de francs) pour réduire les coûts de financement des banques commerciales. Le SMI a clôturé en repli de 0,20% à 11146,28 points et le SPI de 0,25% à 13424,11 points. Parmi les poids lourds défensifs, les pharmaceutiques Roche (+0,66% à 345,55 francs) et Novartis (-0,17% à 95,40 francs) ont connu des fortunes diverses. Pour sa part, Nestlé s’est effrité de 0,09% à 107,76 francs. Aux bancaires, UBS s’est déprécié de 1% à 12,925 francs et Credit Suisse de 0,44% à 13,44 francs. Les cycliques ABB (-0,75% à 23,74 francs), Sika (-1,59% à 182,55 francs) et Adecco (-1,95% à 57,28 francs) se sont également affaiblies. Au SLI, AMS (-1,83% à 39,70 francs) a souffert de l’avertissement sur résultats du géant américain Apple, client important du fabricant autrichien de capteurs. Vifor a chuté de 5,53% à 177,60 francs et Logitech de 1,91% à 42,09 francs. De son côté, Sonova (-0,62% à 255,50 francs) a annoncé un rappel de produit sur les versions initiales de deux modèles d’implants cochléaires, pas encore implantés sur des patients. Le spécialiste de l’assistance auditive a tout de même relevé ses prévisions pour l’exercice 2019, anticipant un chiffre d’affaires en hausse de 9% à 11%, contre 8% à 10% précédemment, et un excédent d’exploitation (Ebita) ajusté de 14% à 17% (contre 12% à 15%). Chez Banque Profil de Gestion (+11,8%), les avertissements sur résultats successifs, la faible performance opérationnelle et la chute du titre ont fini par lasser un important actionnaire. La société valaisanne Symphony Family Office, qui revendique une part de 15,9% dans l’établissement genevois, demande de rétablir la situation après le rachat de Dynagest, qualifié d’erreur stratégique.
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