Le SMI chute de 4%
Le marché a démarré la dernière séance de la semaine en repli de 0,04% à 10139,78 points, avant de plonger lourdement dans un contexte de regain de panique. Les indications préalables en provenance de Wall Street étaient négatives. En effet, les craintes de l’impact de l’épidémie de coronavirus sur la conjoncture mondiale sont toujours dans les esprits des investisseurs, tout comme les inquiétudes grandissantes sur la capacité de la BCE à agir de manière appropriée jeudi prochain. Sa consoeur américaine a baissé par surprise ses taux de 50 points de base cette semaine. Le Dow Jones a plongé de 3,58% à 26121,20 points et le Nasdaq de 3,10% à 8738,59 points. Principal foyer européen, l’Italie veut demander à Bruxelles une dérogation pour pouvoir augmenter son déficit et financer un fonds de santé publique de 7,5 milliards d’euros. Les bons chiffres de l’emploi américains et l’annonce de Donald Trump qui débloque 7,8 milliards de dollars pour la lutte contre le coronavirus n’ont pas suffi à limiter le plongeon des bourses. Le SMI a clôturé en baisse de 4,01% à 9736,82 points et le SPI de 3,79% à 11880,22 points. Les poids lourds défensifs ont tenté d’endiguer la chute de l’indice vedette avant de sombrer: Nestlé, Novartis et Roche ont affiché des pertes respectives de 4,11% à 101,14 francs, de 3,44% à 79,27 francs et de 4,62% à 315,05 francs. Les bancaires UBS (-3,14% à 9,87 francs) et Credit Suisse (-4,06% à 9,81 francs) ainsi que les valeurs du luxe Swatch (-2,47% à 208,90 francs) et Richemont (-2,42% à 62,80 francs) ont également été malmenées. La défensive Swisscom (-2,37% à 544,00) et le bon Schindler (-0,57% à 209,50 francs) ont été les deux seules valeurs du SLI à limiter leurs pertes autour de 2%, la première passant au-delà de cette barrière dans les derniers échanges.
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