Vague de pessimisme
En milieu de semaine, le marché suisse a démarré la séance en recul de 0,56% à 10150,62 points dans le sillage de données internationales défavorables. A Wall Street, les principaux indices ont reculé mardi, la flambée des cas de coronavirus aux Etats-Unis ayant mis à mal l’optimisme pourtant jusqu’ici à toute épreuve des investisseurs. La vague de pessimisme a également débarqué en Asie, avec une clôture négative pour le Nikkei. Les déclarations du président de la Réserve fédérale d’Atlanta ont également pesé sur l’ambiance. Selon lui, le récent rebond économique est maintenant «en train de se stabiliser, ce qui écarterait le scénario de reprise en V». Sur le plan des nouvelles macroéconomiques, la Suisse a profité d’une légère baisse du taux de chômage en juin, qui s’est inscrit à 3,2%, un chiffre inférieur aux prévisions des économistes, comprises entre 3,4% et 3,5%. De plus, les mesures de chômage partiel ont eu un coût de 2,4 milliards de francs en avril, bien inférieur aux 5 à 7 milliards escomptés. En France, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) table sur un repli du produit intérieur brut de 9% en 2020, se montrant ainsi plus optimiste que le gouvernement (-11%) et que la Banque de France (-10%). Le SMI a clôturé en repli de 0,29% à 10178,41 points et le SPI de 0,19% à 12601,98 points. Nestlé a enregistré la plus forte hausse du jour avec un gain de 0,68% à 105,98 francs, soutenant son indice vedette. Swisscom a suivi avec une petite progression de 0,20% à 491,10 francs. Pour sa part, Sika a grignoté 0,11% à 186,65 francs. A l’inverse, les poids lourds pharmaceutiques Roche (-0,18% à 330,55 francs) et Novartis (-0,72% à 82,50 francs) ont pesé sur l’indice phare. Ce sont les cycliques Adecco (-2,31% à 44,92 francs), Swatch (-1,58% à 189,75 francs) et Richemont (-1,49% à 62,32 francs) qui ont affiché les plus fortes baisses du jour. Sur le marché élargi, Kardex (-5,36% à 158,80 francs) se prépare de son côté à essuyer les conséquences de la pandémie de Covid-19 au premier semestre, avertissant que ses ventes et sa rentabilité en pâtiraient. La deuxième moitié d’année sera également concernée.
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