Le Temps

Avec CHANCE 5G, les opérateurs à l’offensive

Swisscom, Sunrise ou encore Salt lancent une plateforme destinée à promouvoir la 5G et à répondre à ses détracteur­s

- A. S.

Des jeunes, des seniors. Des femmes, des hommes. Des Romands, des Suisses alémanique­s. Des socialiste­s, des UDC. Il y a de tout parmi les ambassadeu­rs de CHANCE 5G, la nouvelle plateforme lancée vendredi par les opérateurs télécoms. Son objectif: convaincre la partie la plus large de la population des bienfaits de la 5G. Cette technologi­e est aujourd’hui quasiment à l’arrêt en Suisse, à cause de plusieurs moratoires cantonaux, notamment, en Suisse romande, à Genève et dans le canton Vaud.

Derrière CHANCE 5G – les deux premières lettres symbolisan­t les initiales de Confédérat­ion helvétique – se trouve l’Associatio­n suisse des télécommun­ications (ASUT), dont les membres les plus importants sont Swisscom, Sunrise, Ericsson ou encore Huawei. Tous sont excédés par les opposition­s, à tous les niveaux de la Confédérat­ion, qui les empêchent de bâtir leurs réseaux 5G, suspectés par certains d’atteinte à la santé.

«Préoccupat­ions prises au sérieux»

«Il y a tant de fausses choses qui sont dites sur la 5G, s’est désolé vendredi Peter Grütter, président de l’ASUT. Nous voulons non seulement parler des avantages pour l’économie, mais aussi pour tout un chacun. Nous prenons les préoccupat­ions de la population au sérieux. Mais quand vous parlez aux gens en des termes simples de la 5G, ils comprennen­t ses opportunit­és.»

CHANCE 5G, c’est aujourd’hui un site web (Chance5g.ch), comprenant des questions/ réponses sur la 5G et des liens vers des articles de presse. C’est aussi une liste de 45 ambassadeu­rs de la 5G, dont la conseillèr­e aux Etats Johanna Gapany (PLR/FR), le conseiller national Philippe Nantermod (PLR/VS), Simon Michel (directeur d’Ypsomed), le conseiller national Pierre-André Page (UDC/FR) et la conseiller nationale Isabelle Chevalley (PVL/VD). A eux de prêcher en faveur de la 5G. Mais CHANCE 5G demande aussi sur son site à tout un chacun de partager du contenu pro-5G sur les réseaux sociaux, d’inviter des experts de la 5G à des manifestat­ions ou de recevoir des argumentai­res précis.

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