Nouveaux tirs de mortiers d’artifice contre la police à Grenoble
VIOLENCE Le chef-lieu de l’Isère a connu jeudi soir de nouvelles heures d’affrontements entre jeunes et forces de l’ordre
Grenoble a connu jeudi soir une nouvelle nuit de tensions urbaines avec des tirs de mortiers d’artifice visant les forces de l’ordre. Une pratique devenue régulière, expliquent les autorités.
A la suite d’une intervention pour dégradation de mobilier urbain dans le sud de la ville, des forces de l’ordre ont été visées par «de multiples tirs de mortiers de la part de jeunes du quartier», déclenchant plus d’une heure d’échanges à distance, selon la police.
Celle-ci décrit le recours, par les CRS, à 24 tirs de grenades lacrymogènes et à une quinzaine de tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) pour faire face à «une trentaine de tirs de mortiers recensés en direction des policiers», sans interpellation, ni blessé côté police.
Quelques heures auparavant, dans la commune voisine d’Echirolles, des équipes privées de sécurisation des logements avaient été prises à partie, avant l’intervention de la police, qui a fait usage d’un LBD, note le rapport de la police.
Une soirée plutôt agitée, mais pas inédite dans les quartiers sud de Grenoble. Ces dernières semaines, les bilans journaliers de la police font état quasi quotidiennement de jets de projectiles ou de tirs de mortiers – des engins pyrotechniques destinés aux professionnels des feux d’artifice – visant les forces de l’ordre en soirée.
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