Pyongyang hausse le ton face à Joe Biden

La Corée du Nord a accusé dimanche le président américain de mener une politique hostile et n’exclut pas de possibles représailles

Les premières hostilités entre le pouvoir nord-coréen et Washington sont lancées. Mercredi, devant le Congrès, le président américain, Joe Bien, a déclaré qu’il utiliserait «la diplomatie tout autant qu’une dissuasion sévère» pour contenir les ambitions nucléaires de Pyongyang. Vendredi, la Maison-Blanche avait réaffirmé que son objectif demeurait la «dénucléarisation complète de la péninsule coréenne». Réponse du berger à la bergère, dimanche, par la voix du Ministère nord-coréen des affaires étrangères qui a affirmé dans un communiqué diffusé par l’agence KCNA que Joe Biden avait commis une «grosse bévue» avec sa position «dépassée» envers le pays.

«Les déchets humains au Sud»

«Sa déclaration reflète clairement son intention de poursuivre une politique hostile vis-à-vis de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) comme le font les Etats-Unis depuis plus d’un demi-siècle», a déclaré Kwon Jung-gun, un responsable du Ministère nord-coréen des affaires étrangères. «Maintenant que l’axe central de la nouvelle politique américaine au sujet de la RPDC est clair, nous allons être obligés de prendre les mesures qui s’imposent», a-t-il ajouté.

Quant à la soeur de Kim Jong-un, l’homme fort du pays, elle s’en est prise au récent largage de tracts hostiles au régime de Pyongyang, depuis la Corée du Sud, par un groupe d’opposants. «Nous regardons les manoeuvres commises par les déchets humains au Sud comme une provocation grave contre notre Etat et étudierons les mesures qui conviennent en réponse», a-t-elle déclaré.

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