Qui sont ces pirates?
Ils se font appeler Grief, REvil, Conti ou encore Hive. Et c’est à peu près tout ce que l’on sait. Le profil des groupes de pirates informatiques qui ciblent, entre autres, la Suisse, est terriblement difficile à établir. Parfois certains groupes disparaissent ou changent de nom. La plupart seraient basés en Europe de l’Est, plus précisément en Russie. Mais ce ne sont que des conjectures.
Ce qui est certain, par contre, c’est que le piratage est devenu une industrie. Avec des spécialistes dans des domaines bien répartis. Il y a ainsi les groupes qui trouvent des failles à exploiter, d’autres qui attaquent les victimes en chiffrant, puis en téléchargeant les données. Et il y a les spécialistes des négociations, qui entrent en contact avec les victimes et parlent du prix à payer. Chacun son domaine, avec des bénéfices se comptant au niveau mondial en centaines de millions de dollars, répartis entre ces différents types de pirates.
Leur motivation, c’est tout simplement l’argent. Derrière les attaques menées en Suisse ne se trouvent a priori pas d’autre intérêt. Et l’affaire est d’autant plus lucrative que des pirates utilisent des logiciels de chiffrement développés par d’autres hackers, qui prélèvent une commission sur les rançons obtenues…