Baisse sur un large front
La bourse suisse a ouvert la séance de mercredi quasiment sur ses niveaux de la veille à 12091,60 points (-0,05%). La saison des résultats semestriels touchant à sa fin, les impulsions sont donc plus rares. La veille, Wall Street avait reculé malgré la publication d’une inflation américaine inférieure aux attentes du consensus. Au Royaume-Uni, l’inflation a enregistré un record sur un an en août, atteignant 3,2%, son plus haut niveau depuis mars 2012. La réouverture de l’économie a fait grimper les prix des transports et des restaurants notamment. En Chine, les ventes de détail ont connu en août leur plus faible progression depuis un an, soulevant des inquiétudes sur la reprise de la deuxième économie mondiale. Principal indicateur de la consommation, elles n’ont augmenté le mois dernier que de 2,5% sur un an. Aux Etats-Unis, la production industrielle américaine a progressé moins vite en août qu’en juillet, pénalisée notamment par l’ouragan Ida qui a frappé la Louisiane à la fin du mois. Le SMI a clôturé en baisse de 0,89% à 11989,91 points et le SPI de 0,84% à 15505,81 points. Le secteur du luxe a une nouvelle fois été malmené.
Richemont a chuté de 3,81% à 99,46 francs et Swatch Group de 2,93% à 252,20 francs. Credit Suisse (-2,67% à 9,402 francs) a également fait partie des plus grands perdants du jour, alors que Goldman Sachs revoyait à la baisse son objectif de cours sur la valeur, passant de 14,50 à 13,30 francs, avec une recommandation neutre réitérée. A l’inverse, UBS (+ 0,07% à 15,325 francs) a figuré parmi les rares progressions de la séance, aux côtés d’Alcon (+ 0,45% à 79,72 francs). Dans le camp des poids lourds, Nestlé a abandonné 0,79% à 113,66 francs,
Roche 0,79% à 343,45 francs et Novartis 0,81% à 78,16 francs. Roche a annoncé mercredi la réouverture de son application Upath aux développeurs, de manière à ce que ces derniers puissent aisément y intégrer leurs dispositifs d’analyse d’image pour les tissus tumoraux.
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