L’EPHJ attire 12 000 visiteurs à Palexpo
Le salon de la haute précision a fermé ses portes vendredi dans les halles d’exposition genevoises. La fréquentation est conforme aux attentes des organisateurs
Le salon de la haute précision EPHJ a attiré 12000 visiteurs dans les halles genevoises de Palexpo en quatre jours. Les organisateurs l'ont fait savoir vendredi en fin de journée sur Twitter, à la clôture de l'événement. Cela représente une baisse de fréquentation d'environ 33% par rapport à 2019, conforme aux attentes exprimées à l'ouverture mardi.
Ce rendez-vous était le premier grand salon organisé en Suisse depuis le début de la pandémie. Il a réuni 530 exposants issus de la sous-traitance horlogère, des micro-technologies et de la medtech, ce qui représente également une baisse de 30% sur deux ans. Des entreprises qui rencontrent encore des difficultés économiques ont notamment renoncé à participer à cette 19e édition, indiquait mardi le directeur de l'EPHJ, Alexandre Catton.
La qualité remplace la quantité
Les entreprises rencontrées par Le Temps à Palexpo ces derniers jours ne se formalisent pas de ce nombre de clients réduit, bien au contraire. «Il y a moins de clients étrangers, notamment chinois. Mais des acteurs de l'industrie sont présents et ils témoignent un vrai intérêt. L'ambiance est plus professionnelle que d'habitude, et on a moins le sentiment de voir des gens en course d'école qui viennent chercher des boîtes de chocolats et des goodies», s'amusait un patron jeudi, rejoint par d'autres dans son constat.
Tous relèvent également que l'essentiel, plus que d'enregistrer des commandes, était de renouer le contact avec les clients et des exposants partenaires, après dix-huit mois d'échanges virtuels. Mais aussi de découvrir les innovations de la concurrence et les nouvelles tendances. En ce sens, l'exercice semble avoir porté ses fruits.
La prochaine édition de l'EPHJ, qui marquera le 20e anniversaire du salon, est prévue du 14 au 17 juin 2022. Selon Alexandre Catton, «les absents devraient être de retour».
■