Le SMI recule de 2,4%

Le marché suisse a entamé la première séance de la semaine en baisse de 0,52% à 11 669,37 points, alors que les trois indices majeurs de Wall Street avaient reculé vendredi soir. Les investisseurs se montrent toujours inquiets des conséquences du durcissement des restrictions liées à la pandémie en Chine. En France, le déficit commercial des biens a atteint un niveau record en mars à 11,5 milliards d’euros, en raison principalement de la flambée des prix des importations d’énergies à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la

Russie. Le SMI a clôturé en fort repli de 2,44% à 11 444,18 points et le SPI de 2,54% à 14 691,39 points. Toutes les valeurs du SMI étaient orientées à la baisse en ce début de semaine. Parmi les plus forts reculs du jour, Logitech a chuté de 6,17% à 57,20 francs, Holcim de 6,01% à 44,92 francs et Sika de 5,86% à 258,60 francs. A noter que Holcim était traité hors dividende de 2,20 francs. Les bancaires se sont également nettement affaiblies: Credit Suisse, traité hors dividende de 10 centimes, a abandonné 5,60% à 6,28 francs et UBS 3,20% à 16,36 francs. Au SLI, Julius Baer a reculé de 1,46% à 45,52 francs. Pour sa part, Partners Group a baissé de 2,31% à 987,20 francs. Aux assurances,

Zurich Insurance a corrigé de 2,35% à 436,80 francs et Swiss Life de 2,95% à 532,80 francs, tandis que

Swiss Re limitait son repli à 0,26% à 77,96 francs. Les poids lourds du SMI ont connu des fortunes diverses. Nestlé a cédé 2,42% à 120,38 francs et Novartis 1,52% à 83,38 francs, alors que

Roche (-0,03% à 346 francs) affichait une certaine résistance. Goldman Sachs a relevé son objectif de cours sur Nestlé et confirmé sa recommandation d’achat sur la valeur. Sur le marché élargi, les actions de la Banque cantonale vaudoise (-6,70% à 77,25 francs), Software One (-6,81% à 11,76 francs), Stadler Rail (-3,57% à 34,02 francs) et Varia US (-5,77% à 49,00 francs) étaient toutes traitées hors dividende de respectivement 3,70 francs, 33 centimes, 90 centimes et 1,70 franc. Skan (-9,5%) a souffert d’un commentaire négatif de Credit Suisse qui a abaissé ses estimations de bénéfices et l’objectif de cours, tout en maintenant «neutre» en raison notamment du contexte inflationniste et de dépenses d’investissements supplémentaires consenties par l’entreprise. ■