Accélérer sa carrière grâce au MBA
Entrevue avec Anik Low, directrice administrative, MBA, et David Barbe (HEC Montréal 2017), directeur des technologies de l’information, Taleo Consulting.
Quelles sont les spécificités du MBA à HEC Montréal?
A. L. Existant depuis 52 ans, le programme est très axé sur l'expérientiel et la pédagogie active. Les cours sont structurés autour des expériences des participantes et participants. Les études de cas réels, le projet de consultation en fin de parcours, le travail en développement professionnel et la proximité avec le milieu des affaires favorisent les compétences en innovation, créativité et leadership ainsi que le développement d'un réseau professionnel.
Les enjeux de RSE sont très présents, comme en témoigne le Défi RSE HEC Montréal, une compétition universitaire internationale pour des équipes d'étudiants du MBA.
Quels sont les prérequis pour intégrer le programme?
A. L. Le profil idéal est celui qui ne ressemble pas aux autres. Nous avons des professionnelles et professionnels bilingues et multilingues, provenant de partout dans le monde et de milieux très variés: commercial, industriel, artistique, sportif, culturel, associatif, politique et de la santé. Cette diversité enrichit l'expérience d'apprentissage.
Le MBA est la meilleure formation pour occuper un rôle de gestionnaire dans tous les secteurs. Il permet d'acquérir des compétences redoutables en résolution de problèmes, relations interpersonnelles et prise de décisions.
Quels sont les avantages du déménagement du programme dans le nouvel édifice de l’Ecole au centre-ville de Montréal à l’automne 2022?
A. L. Nous aurons dans ce bâtiment innovant et écologique tout notre écosystème au même endroit: nos salles de cours, celles des membres du corps professoral et nos espaces de réseautage. Cela permettra une plus grande proximité entre les participantes et participants du programme en français et en anglais.
Ensuite, le nouvel édifice est destiné à stimuler la collaboration et les échanges entre professionnelles, professionnels, entrepreneuses, entrepreneurs et universitaires. Nous serons au coeur du quartier des affaires, ce qui offre un avantage indéniable pour le transfert d'expertises, les réseaux d'affaires et l'insertion en emploi.
Pourquoi avoir fait un MBA et particulièrement à HEC Montréal?
D. B. Avant d'intégrer le MBA, je souhaitais évoluer vers un poste de direction, mais je n'avais pas forcément la crédibilité requise au sein de la société de services-conseils en informatique dans laquelle je travaillais. Avec mon profil d'expert en commerce et vente, mes responsables n'imaginaient pas que je pouvais par exemple gérer des personnes.
En 2016, j'ai choisi le MBA de HEC Montréal pour son excellence et sa réputation, ainsi que pour la possibilité de faire le cursus en français, tout en ayant des modules optionnels en anglais. J'envisageais aussi ce projet comme une expérience de vie pour m'installer au Canada avec ma femme et ma fille âgée de 1 an à l'époque.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué lors de votre formation?
D. B. C'est une expérience très forte! On passe par toutes les émotions et on vit vraiment le programme. On a des moments d'introspection, des remises en question, on cultive notre ouverture d'esprit avec les participantes et participants d'horizons variés. On se connaît mieux après, grâce au regard des autres.
Je retiens aussi la qualité des outils comme la bibliothèque d'affaires, la salle des marchés virtuelle et la richesse du corps professoral. Nous avons beaucoup d'interactions avec ces sommités reconnues dans des domaines de pointe. Enfin, j'ai été agréablement surpris par l'approche pédagogique qui nous permet de participer activement aux cours. Le travail d'équipe est très important; nous réfléchissons ensemble, rencontrons des entrepreneuses et entrepreneurs, visitons des compagnies.
Quels sont les enseignements du MBA qui vous servent le plus dans votre vie professionnelle?
D. B. J'ai une bonne mallette à outils dans laquelle je peux piocher au quotidien pour mieux structurer mes actions. Aujourd'hui, ce qui me sert le plus est l'esprit entrepreneurial qui nous a été insufflé tout au long du parcours.
Il y a deux ans, j'ai redémarré une agence appartenant à mon entreprise, recruté des personnes, géré l'administration. J'ai joué un rôle d'intrapreneur grâce à la confiance et aux outils, acquis lors du programme. Je ne me suis finalement pas installé au Canada pour des raisons personnelles, mais je constate plusieurs similarités culturelles et liées au monde des affaires entre le Québec et la Suisse où je travaille. ■