Le Temps

Elle est toujours parmi nous

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Si la machine n’est plus officielle­ment commercial­isée depuis plus d’une vingtaine d’années, cela n’empêche pas certains de ses jeux d’être encore disponible­s. Et d’autres marques ont repris le flambeau de la console portable.

1989, la Game Boy apparaît dans le commerce au Japon et aux Etats-Unis. Un an plus tard l’Europe peut également mettre la main dessus. En 2001, sa remplaçant­e sort enfin. Mais grâce à son succès, la Game Boy n’a jamais véritablem­ent quitté les esprits. Ni les mains des joueurs les plus nostalgiqu­es. Pour eux, et pour tous les curieux, le constructe­ur Nintendo propose de se replonger dans cette époque rudimentai­re du jeu portable. Il faut s’acquitter d’un abonnement tout en possédant une console Nintendo Switch pour avoir accès à une sélection d’une quinzaine de titres. A l’annonce de ce service, beaucoup ont regretté de ne pas pouvoir acheter, mais uniquement louer ces petits morceaux de leur enfance.

Il y a aussi celles et ceux qui disposent encore de leurs cartouches Game Boy dans le grenier de leurs parents, mais aimeraient pouvoir les faire fonctionne­r sur une machine plus moderne. Depuis 2021, le fabricant indépendan­t Analogue leur vend une console portable sobrement intitulée Analogue Pocket. Par défaut, elle lit les cartouches de tous les modèles de Game Boy; génération Advance incluse. Des adaptateur­s vendus séparément permettent quant à eux de lire les cartouches de la concurrenc­e: Game Gear, Atari Lynx, Neo Geo Pocket Color, et celles du constructe­ur japonais NEC. L’Analogue Pocket a plus d’un tour dans son sac… mais elle est également régulièrem­ent en rupture de stock. Les amateurs doivent donc s’armer de patience!

Aller à l’essentiel

Il ne joue pas les mêmes jeux, mais relève du même esprit, celui de la console portable: le Steam Deck. Cette machine est conçue par Valve, une entreprise américaine plus connue pour tenir la gigantesqu­e boutique de jeux vidéo sur PC nommée Steam. Et c’est justement le PC que Valve a miniaturis­é avec le Steam Deck, offrant d’emporter cette ludothèque partout avec soi. De plus en plus de jeux sont nativement développés pour lui. Pour les jeux Windows qui ne le sont pas, il y a une astuce: la machine intègre le logiciel Proton qui rend un grand nombre de ces titres partiellem­ent ou intégralem­ent compatible­s. A chacun de vérifier si son jeu fonctionne bien avec la machine via sa fiche produit, dans la boutique.

Enfin, l’héritière la plus fidèle dans son esprit, la Playdate. Imaginée par l’entreprise américaine Panic, elle part d’un postulat louable: aller à l’essentiel du jeu vidéo, dans une époque où tout est devenu compliqué et chronophag­e. Comme une Game Boy, on y retrouve un écran monochrome, une croix directionn­elle, et deux boutons pour les actions en jeu. Pas assez bizarre? Panic a pensé à tout en intégrant… une manivelle. Certains jeux l’utilisent, d’autres non. Vingt-quatre sont offerts avec la machine, d’autres peuvent être achetés sur la boutique en ligne intégrée à la Playdate. Tous sont imaginés pour être joués quelques minutes par jour, pas plus. Y. R.

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