LES MÉTIERS DE LA CONSTRUCTION
«Plus les maîtres d’ouvrage s’impliquent, plus les objets seront à même de satisfaire leurs besoins», relève Robert Ischer, vice-président de l’Association des développeurs immobiliers vaudois. En Suisse romande, ils font d’ailleurs toujours plus appel à des bureaux pour les soutenir dans le suivi de leurs projets. «Les processus se complexifient et demandent plus de compétences sur le plan juridique, administratif, technique ou économique.» Lexique.
■ Maître d’ouvrage (MO): l’entité privée ou publique qui commande les travaux.
■ Assistant MO (AMO): lorsque le MO n’a pas les compétences à l’interne ou suffisamment de temps, cette personne l’épaule dans le suivi des travaux et vérifie qu’il remplit ses obligations (décisions, contrats à signer…). Elle a un rôle de conseil et peut aider sur un sujet spécifique (finances, assurances, marché…).
■ Représentant ou délégué MO (RMO): ce spécialiste a les mêmes compétences que l’assistant, mais il dispose aussi d’un pouvoir de décision tout au long du projet. Il s’agit souvent d’indépendants avec une grande expérience, transversale, dans le développement immobilier, contrairement aux assistants au maître d’ouvrage, qui ont généralement plus un profil de spécialiste (architecte, avocat, financier, ingénieur dans l’écoconstruction, etc.)
■ Direction générale des travaux: cette fonction ne se retrouve que dans les projets de très grande envergure. Elle veille à la bonne exécution des travaux et fait le lien entre le MO, l’administration et les tiers. Il s’agira par exemple d’un projet de quartier divisé en plusieurs lots, qui auront chacun une direction locale des travaux, et concentrant un grand nombre d’entreprises de construction et de bureaux d’architectes.
■ Planificateur général: là aussi, il s’agit de grands projets avec plusieurs mandataires à gérer, mais ce travail de chef d’orchestre a lieu avant le début des travaux. Son rôle consiste par exemple à préparer la mise à l’enquête en vue de la construction.