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«À PART VOLER, JE NE CONNAIS RIEN DE MIEUX»

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Sa carrière n’est pas seulement fulgurante.

Sita Mazumder vit pied au plancher.

Experte en transition numérique, en «algorithmi­c business» et en gestion de l’innovation, du changement et de crise, elle enseigne en Suisse et à l’étranger et siège dans cinq conseils d’administra­tion. Il était temps de faire découvrir à cette ingénieure passionnée d’aviation une autre étoile dans le ciel du high-tech: la nouvelle

Classe S de Mercedes-Benz.

Sita Mazumder, vous n’aviez que 16 ans quand vous avez commencé à piloter... un coussin orange vif dans le dos!

C’est vrai. J’avais fait des heures de vol et comme, avec mon mètre 53, j’étais plutôt courte sur pattes, j’avais besoin d’un coussin pour atteindre les gouvernes de direction avec mes pieds. J’ai emprunté ce modèle très «discret» aux planeurs.

Vous avez appris à voler avant de savoir conduire une voiture!

(Rires.) J’ai causé une grande frayeur à mon moniteur d’auto-école quand je lui ai dit que ma formation de pilote m’avait habituée à mettre les flaps pour décoller quand j’arrivais à 100 km/h – une commande

qui, dans mon avion, se trouvait au même endroit que le frein à main.

On connaît votre goût pour les voitures. Comment en êtes-vous venue à aimer la mécanique?

La technologi­e me fascine. Et dans l’art de combiner ingénierie et informatiq­ue, Mercedes-Benz est passé maître. La nouvelle Classe S est hautement connectée, elle utilise notamment la réalité augmentée et l’intelligen­ce artificiel­le. Avec elle, aujourd’hui, c’est déjà demain.

Vous avez l’air impression­née.

Aucune autre voiture ne m’a offert une telle expérience en matière de conduite autonome/assistée. Si la distance avec les éléments environnan­ts n’est pas suffisante, la voiture procède aux correction­s nécessaire­s, tourne le volant et attire l’attention du conducteur. Dans la Classe S, vous êtes accompagné d’un deuxième conducteur qui veille sur vous. Dans cette voiture somme toute de très grande dimension, je me suis sentie bien et en sécurité.

D’après vous, cela n’est plus qu’une question de temps avant que l’on roule dans des voitures autonomes?

Les avancées en la matière sont extrêmemen­t prometteus­es, mais nous sommes encore au milieu du gué. Il reste à savoir ce que nous voulons exactement. Les voitures entièremen­t autonomes supposent de mettre le conducteur humain totalement hors jeu, si l’on veut garantir l’efficacité maximale du système. La question est: le veut-on?

Vous plaidez pour une associatio­n humain-machine.

Absolument. Globalemen­t, les technologi­es ne sont pas encore suffisamme­nt évoluées pour épouser tous les contours de la réalité et tous les cas d’exception. Et dans le même temps, l’être humain se trouve souvent dépassé par la réalité technologi­que moderne. C’est donc en associant les deux qu’on obtiendra les meilleurs résultats. En ce qui concerne la conduite autonome, le cadre général

n’est pas encore arrêté. Je pense notamment au réseau routier et à l’interactio­n entre les différente­s mobilités, les marquages au sol, etc. C’est précisémen­t pour cela que la Classe S me plaît: parce qu’elle mise sur le double contrôle, par l’humain et par la voiture.

On dirait la définition du travail d’équipe?

C’est un bon exemple de la façon dont la technologi­e moderne peut nous rendre service. L’affichage tête haute me permet de ne pas quitter la route des yeux, les capteurs m’avertissen­t quand un élément se trouve dans l’angle mort ou quand la distance de sécurité n’est plus respectée. L’assistant vocal est même capable de dialoguer et d’apprendre.

Avons-nous vraiment besoin de voitures qui nous parlent?

Personnell­ement, je désactive toujours le son de l’assistant. Je reçois tellement de messages au quotidien que je suis contente quand on ne me parle pas.

Pas de musique non plus, alors, quand vous roulez?

Oh que si! Je suis une vraie boîte à musique roulante. Rock ou relax au gré de mes humeurs. De ce point de vue, la Classe S a fait vibrer une corde sensible chez moi, avec son système audio 4D, ses 31 hautparleu­rs et ses huit transducte­urs.

Vous avez conduit la version allongée de la Classe S, qui mesure plus de 5 mètres de long!

(Rires.) J’ai d’abord hésité quelque peu en la voyant. D’habitude, je ne conduis que des voitures compactes, donc j’avais de sérieux doutes. Totalement infondés, soit dit en passant. Je n’ai eu aucun mal à rouler au volant de cette voiture. Un vrai plaisir! En plus, on a toujours l’oeil à tout avec ses 28 caméras.

La Classe S a été conçue comme une berline d’affaires de facture classique, à l’arrière de laquelle on peut parfaiteme­nt travailler. Une option que vous pourriez envisager?

www.pme.ch/partenaria­ts

Honnêtemen­t? J’aime trop conduire pour cela. Mais dans un pays comme l’Inde, ma deuxième patrie, où la circulatio­n est incroyable­ment chaotique, cette voiture serait idéale comme bureau mobile.

On vous surnomme «le cerveau en minijupe». La Classe S a plutôt une image de voiture pour vieux messieurs. Des clichés, dans un cas comme dans l’autre?

En ce qui me concerne, je ne porte pas de minijupes. Quant à la Classe S, une voiture comme celle-là a de quoi séduire les femmes comme les hommes, pour peu qu’on ose se frotter au bolide. Les stéréotype­s de genre propres à notre culture se sont forgés au fil des siècles, mais commencent à s’effriter. Le fait qu’aujourd’hui encore, quand j’achète une voiture, on me met sous le nez le nuancier avec les couleurs de carrosseri­e me fait sourire… Je préfère largement voir ce qu’il y a sous le capot!

Et pour quelle voiture aimeriez-vous qu’on vous tende le nuancier lors de votre prochain achat automobile?

(Rires.) La Classe S est une superbe voiture offrant des sensations de conduite incroyable­s. Mais au quotidien, j’aime bien avoir une voiture moins longue. En Suisse, les places de stationnem­ent sont souvent un peu trop courtes pour la Classe S à empattemen­t long. Quoi qu’il en soit, le siège va me manquer! Je suis presque tentée de le démonter pour l’emporter.

En raison de ses fonctions de massage et de relaxation?

D’abord à cause de ses flaps dynamiques sur les flancs. Une bombe! A peine entret-on dans un virage qu’ils vous retiennent et vous maintienne­nt. Je me suis sentie parfaiteme­nt en sécurité et à l’abri.

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 ??  ?? Sécurité, style et avant-garde technologi­que: voici la Classe S de Mercedes.
Sécurité, style et avant-garde technologi­que: voici la Classe S de Mercedes.
 ??  ?? Du haut de son mètre 53, Sita Mazumder se décrit volontiers comme courte sur pattes, mais la taille ne compte pas dans la Classe S.
Du haut de son mètre 53, Sita Mazumder se décrit volontiers comme courte sur pattes, mais la taille ne compte pas dans la Classe S.
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Charte des partenaria­ts éditoriaux de PME Magazine:

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