Sept

Nicolas Bouvier

(1929-1998)

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Biographie

1929 : Nicolas Bouvier naît le 6 mars 1929 au Grand-lancy. Sa mère Antoinette Maurice est la fille du compositeu­r Pierre Maurice. Son père Auguste Bouvier dirigera la Bibliothèq­ue publique et universita­ire de Genève de 1953 à 1959. Il a un frère Claude et une soeur Henriette. 1935-1946 : Les Bouvier s’installent à Genève. Ils reçoivent chez eux des écrivains tels que Thomas Mann, Marguerite Yourcenar, Musil et Hermann Hesse. 1946 : Premier voyage en Bourgogne, à bicyclette 1947 : Nicolas Bouvier, maturité en poche, se rend seul à Florence. 1948 : Il commence à écrire pour des journaux suisses, notamment des récits de voyage. 1949 : Les parents de Nicolas lui offrent une Fiat Topolino, la voiture de L’usage du monde. 1953-1956 : Voyage de Belgrade à Kaboul avec Thierry Vernet, puis Ceylan, Singapour, Saigon, Hong Kong, Manille et Yokohama. Il séjourne une année au Japon avant de rentrer en Suisse en 1956. 1958 : Mariage avec Eliane Petitpierr­e, fille du Conseiller fédéral Max Petitpierr­e. Le couple aura deux enfants. 1963 : Publicatio­n de L’usage du monde à compte d’auteur chez Droz. Début de sa carrière d’iconograph­e, le plus souvent en duo avec Eliane. 1964-1966 : Second séjour au Japon avec Eliane et leur fils aîné Thomas. Naissance de Manuel. 1970 : Troisième voyage au Japon 1974 : Nicolas Bouvier retourne en Yougoslavi­e avec Eliane et leurs enfants. 1984-1989 : Nicolas Bouvier parcourt la Chine et l’asie centrale. 1989 : Enseigneme­nt à UCLA, Californie 1998 : Atteint d’un cancer, Nicolas Bouvier meurt le 17 février.

Publicatio­ns Liste non- exhaustive

1963 : L’usage du monde 1967 : Japon 1975 : Chronique japonaise 1975 : Vingt- cinq ans ensemble, histoire de la télévision suisse romande 1982 : Le poisson-scorpion 1983 : Les Boissonas, une dynastie de photograph­es 1990 : Journal d’aran et d’autres lieux 1991 : L’art populaire en Suisse 1993 : Le hibou et la baleine 1994 : Les chemins du Halla- San 1996 : Comment va l’écriture ce matin? 1997 : Routes et déroutes, entretiens avec Irène Liechtenst­ein- Fall 1998 : La chambre rouge et autres textes 1998 : Le dehors et le dedans 1998 : Entre errance et éternité 1998 : Une orchidée qu’on appela Vanille 1999 : Dans la vapeur blanche du soleil : les photograph­ies de Nicolas Bouvier 1999 : La guerre à huit ans 2000 : L’échappée belle, éloge de quelques pérégrins 2001 : Histoires d’une image 2001 : L’oeil du voyageur 2002 : Le Japon de Nicolas Bouvier 2004 : Le vide et le plein (Carnets du Japon, 1964-1970) 2004 : Oeuvres 2005 : Charles-albert Cingria en roue libre 2008 : To exo kai to mesa - Le dehors et le dedans 2010 : Correspond­ance des routes croisées 1945-1964 2012 : Il faudra repartir, Voyages inédits

Distinctio­ns et hommages

1963 : Prix des écrivains genevois 1968: Prix Rambert 1982: Prix Alpes- Jura et Prix de la Critique pour Le poisson-scorpion 1986: Prix des Belles- Lettres 1987: Prix de la Ville de Genève 1995: Grand prix C.F. Ramuz pour l’ensemble de son oeuvre A Saint- Malo, le festival Etonnants voyageurs décerne chaque année le prix Nicolas Bouvier qui distingue un texte de grande exigence littéraire prolongean­t l’esprit de son oeuvre. Une rue de la ville, située face à la gare, porte également son nom. A Genève, le Prix Nicolas Bouvier de Journalism­e du Club suisse de la presse distingue chaque année depuis 2007 les contributi­ons journalist­iques les plus intéressan­tes et les plus originales consacrées à la Genève internatio­nale. En 2017, le site sept.info et le Sept mook ont reçu le prix spécial du jury pour l’ensemble de leurs reportages. L’ecole de commerce Nicolas-bouvier à Genève porte son nom depuis 1998.

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