La loi de finances comporte une orientation sociale
Le Roi Mohamed VI a insisté pour réduire les inégalités sociales et spatiales.
Il fallait s’y attendre après les événements à caractère social connus par le Maroc en 2018 et notamment ceux du Rif. Mais et sans doute et surtout après le discours du Roi Mohamed VI du vendredi 12 octobre 2018 devant les députés des deux chambres du Parlement marocain, à l’ouverture de la session
parlementaire, au cours duquel il a insisté sur la nécessité de « réduire les inégalités sociales et spéciales ».
La loi de finances 2019 soumise au parlement le 21 octobre 2018 fait du social une priorité. Avec un effort sans précédent au niveau de l’enseignement, de la santé, de l’emploi et du dialogue social.
Une réduction de l’imposition Le budget de l’éducation progresse de 4,3 milliards de dirhams (environ 1,3 milliard de dinars) et celui de la santé de 1,5 milliard (environ 450 millions de dinars) par rapport à 2018.
Autres mesures jugées importantes : une dotation d’un milliard (environ 300 millions de dinars) pour la réforme des retraites, de six milliards (environ 1,8 milliard de dinars) pour le dialogue social et une augmentation de 3,3 milliards (environ 1 milliard de dinars) pour les salaires dans la fonction publique. Le secteur public devra connaître quelque 25 228 emplois.
Sur un autre plan, le budget 2019 prévoit de réduire l’imposition de 20 à 17,5% pour les entreprises réalisant un bénéfice entre 30000 et un
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million de dirhams (entre 89 000 et 300 000 dinars)