2019, année de l’espoir
« Bien que l’année 2019 soit difficile, il est encore possible de changer la donne, une fois que la confiance en la valeur du travail sera rétablie », a-t-il lancé, estimant indispensable de « trouver les consensus nécessaires pour surmonter les difficultés ».
« Ma main demeure tendue à toutes les parties pour engager un dialogue et aplanir les difficultés », a-t-il dit.
Intérêt particulier pour la sécurité du pays
Il a également fait état de l’augmentation des budgets alloués à nombre de départements, en l’occurrence le ministère des Affaires étrangères qui a bénéficié d’une augmentation de 20%.
Les budgets alloués au ministère de la Justice, au ministère de l’Intérieur et au ministère de la Défense pour l’année 2019 s’élèvent à 6 milliards de dinars, soit une augmentation de 900 millions de dinars par rapport à l’année 2018, a souligné Chahed. « Ces fonds ont été réservés à ces départements au détriment d’autres secteurs », a-t-il tenu à préciser.
La mobilisation de ces fonds est motivée par le souci de garantir la sécurité nationale, la sécurisation des frontières et la lutte contre le terrorisme qui représentent la principale préoccupation du gouvernement, a-t-il souligné.
« Le gouvernement a aussi augmenté le montant des indemnités allouées aux familles des martyrs des institutions sécuritaires et militaires », a-t-il ajouté.
Que prévoit le Budget économique 2019 ?
Le budget économique de l’Etat pour l’année prochaine prévoit un taux de croissance de 3,1%. Pour réaliser ce taux, le gouvernement table sur une reprise de l’économie et la maîtrise graduelle des grands équilibres financiers du pays. Dans ce sens, il cible les secteurs d’activités économiques et sociales, partant de la restructuration de l’économie en passant par la promotion sociale à la lumière des impacts inattendus sur la réalité de l’économie nationale et internationale.
Les prévisions du gouvernement parues dans le projet de budget économique pour l’année 2019 ont été fixées sur la base des résultats attendus en 2018, qui montrent notamment que le taux de croissance s’établirait à la fin de l’année à 2,6%, en plus de l’évolution de la totalité des investissements de 8,3% et la régression du déficit commercial à 9,9% contre 10,2% en 2017.
Un modèle pro-reprise
Le modèle économique qui sera suivi en 2019 mise sur la reprise sectorielle particulièrement sur la relance des industries extractives, le retour de la confiance des investisseurs, la création d’emplois, le soutien des efforts de l’exportation, la réduction du déficit budgétaire, la maîtrise de l’inflation et l’accélération des réformes structurelles.
Ces prévisions économiques ont poussé l’exécutif à fixer le budget de l’Etat à 40741 MD sur la base des hypothèses, notamment la quasi-stabilité de la valeur ajoutée du secteur agricole (une production de 19 millions de quintaux de céréales en 2019,