Nouveau regain de tension sur le pétrole
Deux sites d’exploitation dans la tourmente.
Les deux chefs de gouvernement de Libye, Abdelhamid Dbeibah et Fathi Bachagha, ont séjourné tout récemment, à Alger pour le premier, et à Tunis, pour le second. Deux visites, on ne peut que le soupçonner, qui oeuvrent à trouver une suite à cette guerre des frères ennemis qui s’installe en Libye et qui ne fait que compliquer davantage un vécu déjà assez frustrant : les élections, à l’ordre du jour de la communauté internationale, à commencer par les voisins de la Libye, peuvent dépassionner les débats dans un pays en panne depuis 2011. Mais voilà que les informations qui nous parviennent de Libye nous disent que cela ne va pas pour le mieux au niveau de la production pétrolière, principale source des recettes du pays. Ainsi, la Compagnie nationale de pétrole de Libye (NOC) a annoncé, le 18 avril 2022, que deux sites, les terminaux de Zouetina et d’AlCharara, ont été paralysés, du fait de l’agitation aux alentours de ces deux champs pétroliers. C’est une affaire de milices qui exigent « une répartition équitable » des recettes n