Le dialogue national est à l’ordre du jour
Contrairement à la Tunisie et à la Libye, les préoccupations de la population au Maroc et en Algérie ne concernent nullement le bâti politique.
Aseulement un jour d’intervalle (1 et 2 mai 2022), la Tunisie et la Libye viennent d’annoncer la tenue d’un dialogue national qui devrait précéder l’organisation d’échéances électorales. Autant dire qu’un peu plus dix ans après ce qu’on a appelé « le Printemps arabe », qui a touché une bonne partie du Maghreb, la Tunisie et la Libye sont pratiquement au point mort concernant la mise en place définitive d’un Etat démocratique.
Certes, ces deux pays ont assuré des avancées sur la voie de la démocratie, avec l’organisation d’élections et un train de mesures pour tourner la page de la dictature, mais la stabilité n’est pas pourtant au rendez-vous dans ces deux pays où la lutte pour le pouvoir est on ne peut plus forte.
Intelligence et savoir-faire
Ce qui n’est pas, force est de le constater, le cas du Maroc et de l’Algérie. Dans ces deux pays arabes et maghrébins, des pas très conséquents ont été assurés en vue de mieux gérer la situation politique au sortir de moments qui n’ont pas été toujours faciles.
Des succès que l’on doit à l’intelligence et au savoir-faire du Roi Mohammed VI et du président Abdemajid Tebboune. Ici et là, les deux leaders ont réussi à satisfaire les attentes de leur peuple. Car, aussi bien au Maroc qu’en Algérie, les préoccupations de la population ne concernent nullement aujourd’hui et pour l’essentiel le bâti politique. Cela, c’est du passé. Maintenant, et les médias ne cessent de le dire, l’heure est à l’effort de développement ■