Est-ce la guerre entre Bachagha et Dbeibah ?
Regain de tension en Libye, le 17 mai 2022, quand le Premier ministre libyen, Fathi Bachagha, désigné en février 2022 par le Parlement et reconnu par la communauté internationale, est rentré dans la capitale libyenne, tenue par le gouvernement d’Abdelhamid Dbeibah qui a toujours dit ne remettre le pouvoir qu’à un gouvernement élu.
Une entrée dans la capitale libyenne qui a provoqué des affrontements qui n’ont pu cesser que grâce, dit-on, à « une médiation de l’armée loyale au gouvernement Dbeibah », suivie par un retrait de Fathi Bachagha pour, officiellement, « préserver la sécurité des citoyens ». Fathi Bachagha s’est retiré à Syrte.
Compromettre les pourparlers en cours
Pour combien de temps ? Une chose est cependant sûre : Fathi Bachagha et Abdelhamid Dbeibah ne veulent pas lâcher du lest, chacun ne souhaitant pas quitter le pouvoir. Ni encore engager de réelles négociations.
Ils sont encouragés en cela par des parties, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, perpétuant le chaos installé depuis le départ du colonel Mouammar Kadhafi, en février 2011.
De nombreux experts disent que « les dernières violences risquent de compromettre les pourparlers en cours, au Caire, entre le Parlement basé à l’Est et le Haut Conseil d’État, un organe consultatif de l’Ouest de la Libye, sur des amendements constitutionnels en vue des élections » n