Flambée des prix
Outre la flambée des prix, le Maghreb a vu le quota de ses pèlerins diminuer.
Deux grandes remarques peuvent être faites concernant le pèlerinage de la Mecque en cette année 2022. Selon notre confrère marocain Le360Afrique.com, il y a, d’abord, des coupes au niveau du nombre des pèlerins maghrébins. Entre 30 et 50% de moins, en comparaison des chiffres de l’année 2019, celle de l’avant Covid-19. Ainsi, 44 177 pèlerins seront autorisés pour le Hajj dans les cinq pays du Maghreb : 18 697 pour l’Algérie, 15 392 pour le Maroc, 4 972 pour la Tunisie, 3 531 pour la Libye et 1 585 pour la Mauritanie. La baisse ne concerne pas les seuls Maghrébins. Selon les autorités saoudiennes, « seulement un million de personnes (nationaux et étrangers) seront autorisées à accomplir le Hajj », assure notre confrère.
Augmentation des frais de nombreuses prestations
Deuxième facteur qui marque le pèlerinage de l’année 2022 : la flambée des coûts. Cela dépend des pays : 51,52% pour l’Algérie, 27,85% pour le Maroc et 23,30% pour la Tunisie. Le360Afrique. com indique que cette flambée s’explique par plusieurs facteurs. « D’abord, le tarif du billet d’avion aller-retour a connu une forte hausse depuis la réouverture des frontières et la flambée du prix du kérosène dans le sillage de la forte hausse du cours du pétrole. Ensuite, il y a l’impact de l'augmentation des frais de nombreuses prestations en Arabie saoudite : transport terrestre, hébergement dans les hôtels à la Mecque et à Médine, etc. En outre, les tarifs des services Moassassa (visa, Macha'Ir et assurances) ont connu une hausse de 300%, sur décision des autorités saoudiennes. De même, la TVA, qui est passée de 5% à 15%, alourdit encore plus la charge supportée par les pèlerins » ■