Le pays expose ses potentialités à Paris
Le ministre mauritanien de l’Economie, Ousmané Kané, est allé récemment présenter à Paris un programme de partenariat que la Mauritanie veut lancer. Des projets nécessitant environ 14,4 milliards de dinars.
Mines d'or, de fer, gisement d'hydrocarbures, eaux les plus poissonneuses du monde, terres fertiles près du fleuve Sénégal, fort potentiel dans les énergies renouvelables, solaire, éolien, hydrogène vert. Le ministre mauritanien de l’Economie, Ousmané Kané, est allé récemment présenter les potentialités de son pays lors d’un Forum à Paris consacré aux projets de partenariat que la Mauritanie veut lancer.
Une panoplie de projets qui portent sur une enveloppe de 4,7 milliards de dollars (environ 14,4 milliards de dinars). Il s’agit des projets suivants :
- production d'eau potable dans le nord du pays,
- autoroute allant de la capitale Nouakchott à Boutilimit (commune située à 154 km au sud-est de la capitale Nouakchott),
- complexe de production de sucre à Foum Gleita (commune du sud de la Mauritanie),
- extension et rénovation de dépôts pétroliers à Nouakchott et à Nouadhibou ( la capitale économique du pays), - épuration des eaux usées dans le secteur de la pêche à Nouadhibou.
« Déficit de notoriété »
La rencontre a été l’occasion pour le ministre mauritanien de regretter « un déficit de notoriété peut-être plus grave que celui d’infrastructures » (sic). Il considère, à ce sujet, que son pays « est associé à tort à l'insécurité régnant au Sahel, alors qu’il est épargné par le terrorisme ».
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