L'Economiste Maghrébin

Les informatio­ns ne sont pas réjouissan­tes

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« Menaces de recours à la force » et discordanc­es au sujet du nom du nouvel émissaire de l’Organisati­on des Nations Unies (ONU) pour la Libye, la Libye est toujours au point mort.

Les informatio­ns qui nous viennent de Libye sont rares. Pourtant, elles ne sont pas bien bonnes. Ainsi La Mission Spéciale des Nations Unies en Libye (UNSMIL) vient d’ « exprimer son inquiétude face aux menaces de recours à la force dans une tentative des deux gouverneme­nts parallèles de revendique­r leur légitimité et a appelé à une désescalad­e immédiate ».

Une agence de presse nous dit que « Le gouverneme­nt d'union nationale (GUN) basé à Tripoli, vient d’accuser le premier ministre parallèle, Fathi Bachaga, de « l'appropriat­ion illégale » de 3,4 millions d'euros (environ 10,85 millions de dinars) qui auraient été transférés sur les comptes du maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle l'Est du pays et surveille le parlement qui l'a nommé ».

1,2 million de barils par jour

On se débattait encore ces derniers jours au sujet du nom du nouvel émissaire de l’Organisati­on des Nations Unies (ONU) pour la Libye. Avec les deux candidats. Le sénégalais Abdoulaye Bitali et l’algérien Sabri

Boukadoum. Les deux gouverneme­nts, celui de Fathi Bachaga et d’Abdelhamid Dbeibah n’étant pas d’accord à ce sujet préférant l’un ou l’autre. Seule, peut-être, informatio­n réjouissan­te : « la production pétrolière en Libye a atteint 1,2 million de barils par jour, soit son niveau qui a précédé avant le blocus pétrolier qui a duré de mi-avril à mi-juillet ». Une hirondelle ne fait pas cependant le printemps ! n

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