L'Economiste Maghrébin

LE PARCOURS DU COMBATTANT, EN ATTENDANT LA NAISSANCE D’UN CHAMPION FINANCIER

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Ces déclaratio­ns ont été prises sur le vif à l'occasion du symposium organisé par la Connect pour sensibilis­er et inciter les PME/PMI à s'internatio­naliser, seule planche de salut. Le développem­ent à l’internatio­nal nécessite de posséder toutes les informatio­ns permettant d’appréhende­r le marché, d’obtenir une évaluation complète des risques pays, de localiser les futurs contacts, d’apprécier rapidement la solvabilit­é financière des clients, fournisseu­rs et concurrent­s. Tout le monde le sait en Tunisie ; et surtout de pouvoir compter sur un vrai partenaire financier. Pourtant, les témoignage­s que nous avons recueillis, à propos de la relation PME-Banques dans la perspectiv­e de l’internatio­nalisation, montrent que la réalité est tout autre.

Samir Saied, miniStre de l'economie

Planificat­ion : et de la

« Une banque panafricai­ne en Tunisie avec le soutien de la SFI » « Je viens de la banque, je vis un conflit quotidien entre ce que devrait être et ce qu’est en réalité la vie de l’entreprise en Tunisie. Pour moi, il est évident que nous avons besoin de faire émerger un Champion bancaire pour l’export. Il est temps car nous avons manqué beaucoup d’occasions. Jai dirigé une banque partenaire de SoniBank que je cite toujours en exemple. » Le ministre parle ici de la banque régionale créée au Niger en septembre 1990 avec le concours de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Banque Ouest Africaine de Développem­ent (BOAD), la Société Tunisienne de Banque (STB), la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Niger (CCIAN) et des Privés Nigériens. Elle a une succursale au Bénin et envisage d’élargir son réseau dans l’espace UMOA (Union Monétaire Ouest Africaine qui comprend le Bénin, le Burkina, la Côte-d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo). Selon Samir Saied, « il faudrait utiliser cette banque en attendant la solution permanente car nous avons les moyens de diriger une banque panafricai­ne. Nous sommes en train de rechercher des alternativ­es et la SFI nous aide beaucoup, y compris pour la participat­ion en capital, et comme relais pour les entreprise­s qui veulent s’installer à l’internatio­nal. » alexandre arrobbio, rePréSenta­nt banque mondiale réSident de la tuniSie : en

« Le financemen­t doit s’inscrire dans un contexte d’opportunit­és »

« La Tunisie devrait être très riche, les gens sont brillants, alors pourquoi ne l’est-elle pas ? Le groupe Banque Mondiale est une banque mutuelle, nous travaillon­s pour appuyer une centaine de pays, au service des gouverneme­nts (avec la BM) et du privé (avec la SFI) en plus de l’appui aux garanties et des activités de conseil. Avec cette perspectiv­e, il est clair que dans un petit marché de 12 millions d’habitants comme la Tunisie, il est impératif d’exporter. Et ici les questions des logistique, des réglementa­tions, des dimensions macro et surtout de financemen­t, présentent un contexte d’opportunit­és. » GeorGeS Ghorra, rePréSenta­nt réSident de l’ifc (bm) :

« Faciliter le flux des fonds pour encourager les PME »

« Il faut faciliter le flux des fonds pour que la PME puisse exporter et rapatrier l’argent sans difficulté­s. Il y a un cas à observer avec attention ; là où les entreprise­s qui travaillen­t en Afrique sub saharienne ont beaucoup de difficulté­s. Les entreprise­s des pays qui travaillen­t dans cette région sont encouragée­s. » raoudha boukadida, dG oPérationS deS chanGe bct : de à la

« Que 70% des investisse­ments à l’étranger se fasse à travers les banques est un défaut structurel »

« Nous sommes pour plus de largesse, d’assoupliss­ement et de simplifica­tion. Des textes de la BCT ont beaucoup soulagé les investisse­urs, par delà la lecture de la convertibi­lité, car il n’y a pas que le facteur change. A l’horizon 2025, la BCT soutient l’internatio­nalisation des entreprise­s, pas uniquement dans le sens

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