FUITE DES CERVEAUX, NOUVEAU POINT DE VUE
Au cours des Tunisian Finance Days, le problème des compétences tunisiennes expatriées a été traité sous le nouvel angle des flux. Les intervenants (qui, ne l’oublions pas, sont en majorité des Tunisiens résidents à l’étranger-TRE) ont soutenu qu’il s’agissait d’un choix personnel et que le pays devait s’adapter. L’Etat ayant vocation à gérer des flux, il forme des compétences dont une partie part mais revient en tant que diaspora. Il devrait ainsi se proposer comme un hub éducatif qui attirerait, par exemple, des Africains qui voudraient des études d’ingénieur moins chères qu’en Europe. De ce point de vue, nous vivons dans un monde où il y a beaucoup de mobilité et on ne parle plus de désertions mais de simples départs. Et rien n’empêche la Tunisie, en tant que hub, de lancer une réflexion qui met en avant l’intérêt des jeunes. Quant aux banques, elles devraient mettre à niveau les services destinés à la diaspora tunisienne; avec une digitalisation des moyens de paiement, des lignes spécifiques pour les entrepreneurs issus de la diaspora, des outils d’investissement, de fiscalité, de rapatriement de fonds n