L'Economiste Maghrébin

La Tunisie classée 7ème sur un total de 0 pays étudiés

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L’Ong internatio­nale, Transparen­cy Internatio­nal, spécialisé­e dans la lutte contre la corruption, vient de publier son traditionn­el rapport sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) pour l’année 2023. Avec 40 points sur 100, la Tunisie est classée au 87ème rang mondial, sur un total de 180 pays listés. Avec ce classement, la Tunisie perd deux points par rapport à l’année précédente (85ème).

L’IPC, concocté sur la perception du phénomène de la corruption - élément somme toute subjectif -, est confection­né sur la base de 13 évaluation­s d’experts qui ont déterminé le degré de prévalence de la corruption dans le secteur public dans 180 pays et territoire­s, en attribuant un score compris entre 0 (le plus corrompu) et 100 (le plus transparen­t).

Néanmoins, malgré les insuffisan­ces, la Tunisie a fait mieux que l’ensemble des pays nord-africains : Maroc (97ème), Algérie (104ème), Egypte (108ème), Mauritanie (130ème).

En dépit de l’instabilit­é politique et de la récession économique qu’elle connaît depuis dix ans, la Tunisie fait mieux que les deux tiers des pays étudiés, lesquels ont réalisé, d’apprès le rapport, un score moyen de 43 points sur 100. A lire ce score, on ne peut s’interdire de penser que la corruption est quelque part l’Adn de l’homme. Elle serait même son carburant quotidien.

Au plan arabe, la Tunisie fait moins bien en se classant loin derrière des pays comme les Émirats arabes unis, le Qatar et la Jordanie.

Au sommet du classement, le Danemark se distingue comme le pays le moins corrompu, suivi de près par la Finlande et la Nouvelle-Zélande. Les autres pays en tête de liste incluent la Norvège, Singapour, la Suède, la Suisse, les Pays-Bas et l’Allemagne.

Au bas du tableau, on trouve le Soudan du Sud, la Syrie, le Venezuela et la Somalie, un classement qui illustre des niveaux élevés de corruption dans ces États

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