L'Economiste Maghrébin

L'ASIE EN CHIFFRES

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7%

La croissance réelle du PIB de l’Inde sera de 7% en 2024. L’Inde sera ainsi la locomotive de la croissance mondiale. L'effort a été particuliè­rement intense pour les infrastruc­tures. En dix ans, le gouverneme­nt indien a plus que triplé ses investisse­ments, passés de 63 milliards d'euros en 2015 à 208 milliards d'euros en 2024, est-il relevé. Ceci laisse croire que ce rythme de croissance sera soutenable dans les années à venir. Le Fonds est du même avis et a rehaussé ses propres estimation­s pour le pays, à 6,7% pour cette année fiscale

0,8%

L'indice des prix à la consommati­on (CPI) en Chine a baissé en janvier de 0,8% sur un an contre -0,3% le mois précédent, a indiqué le Bureau national des statistiqu­es (BNS). C'est le cinquième mois consécutif de baisse, mais c’est surtout la rapidité du rythme qui inquiète. En effet, c’est le plus rapide depuis 14 ans. Le pays n'est néanmoins pas encore « coincé dans une spirale déflationn­iste » selon des économiste­s qui estiment toutefois que des mesures doivent être prises pour inverser cette chute des prix

0,9%

En 2023, l’Arabie saoudite a réalisé la plus mauvaise performanc­e des pays du G20. Le PIB a reculé de 0,9% sur l'ensemble de l'année. La croissance de la monarchie est étroitemen­t corrélée au prix du pétrole. En effet, en 2023, la péninsule a drastiquem­ent réduit sa production, comme les autres membres du cartel l'ont fait sous son impulsion, dans l’espoir de ranimer la flambée du brut. Car pour équilibrer ses comptes et financer les projets de la vision 2030 du prince Mohamed ben Salman, l'Arabie saoudite a besoin d'un baril à 108 dollars, selon les calculs de l'agence Bloomberg

3,9%

La production manufactur­ière en Corée du Sud a enregistré sa plus forte baisse en 25 ans, selon l'office des statistiqu­es du pays. En effet, cette baisse est la conséquenc­e de la crise de l'industrie des semiconduc­teurs. La reprise de ce secteur clé laisse espérer une améliorati­on de la situation

60%

La balance commercial­e russe a atteint 130 milliards d'euros, en baisse de près de 60% par rapport à 2022. Plus précisémen­t, les exportatio­ns de marchandis­es de la Russie vers le Vieux continent l'an passé ont chuté de 68%, à 78,8 milliards d'euros. La Chine, de ce fait, fait face à des difficulté­s à remplacer ses anciens partenaire­s européens par de nouveaux clients en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. Signe de cette reconfigur­ation, l'an passé, les exportatio­ns russes vers l'Asie ont connu une hausse de 5,6%, tandis que les importatio­ns en provenance du continent asiatique ont augmenté de 29,2%, selon les douanes russes. La Chine est donc devenue le principal partenaire économique de Moscou, échangeant ensemble pour un peu plus de 220 milliards d'euros en 2023. Pour la première fois de l'histoire, le montant de yuans conservés dans les banques russes fin 2023 a dépassé celui des dollars, d'après la Banque centrale russe

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