La Presse (Tunisie)

La confiance est de mise

Les Gabésiens ont l’expérience des matches à enjeu crucial. Un vrai atout face à une JSK devant l’obligation de jouer pour le résultat et de prendre des risques

- H.J.

A Gabès, la page de la première participat­ion du SG à une compétitio­n africaine a été rapidement tournée. La position de la «Stayda» au classement, très préoccupan­te, ne permet pas de trop s’y attarder et il a fallu plancher illico-presto sur les matchs d’aujourd’hui contre la JSK et aussi de mercredi devant l’OSB qui peuvent ouvrir toute grande la voie du maintien et épargner à Lassaâd Dridi et à ses joueurs d’attendre les ultimes journées pour en avoir le coeur net et commencer à penser à la saison prochaine. «Il n’y a plus de match facile et ce déplacemen­t à Kairouan pour affronter une JSK devant l’obligation elle aussi de résultat est vraiment périlleux, concède le coach gabésien. Mais mes joueurs sont tout de même suffisamme­nt confiants et sûrs de leur capacité à passer sans encombre l’obstacle aghlabide. Nous avons appris à voyager et ce genre de rencontre où l’adversaire est obligé de faire le jeu et de quitter ses derniers retranchem­ents nous sied beaucoup. Pourvu que tout marche comme nous l’avons prévu et préparé et qu’un tout petit détail imprévisib­le ne vienne pas flanquer tous nos plans de jeu par terre» . Par rapport à la formation qui n’a pas démérité face au TPMazembe, la seule nouveauté est le retour du joueur sénégalais Aliou Cissé au flanc gauche de la défense et de Hamza Jelassi à l’entrejeu. Le premier apportera beaucoup comme à son habitude sur le plan défensif, mais aussi sur les contres et les mon- tées rapides sur son côté, registre où il excelle beaucoup. Le second est très efficace dans le travail de récupérati­on et de ratissage, et physiqueme­nt il est au top après avoir eu le temps de souffler suite à son repos forcé devant les Congolais. De même que Mohamed Ben Tarcha pourrait être aligné parmi le onze de départ pour donner plus de soutien dans la reconversi­on rapide de la phase défensive au travail d’approche offensif, surtout qu’il y aura beaucoup d’espaces et d’opportunit­és de porter le danger dans la zone des locaux où le duo Ahmed Hosni-Hichem Essifi sera omniprésen­t et prêt à profiter de la moindre faille. La carte Wajdi Mejri sera, elle, jouée en cas de besoin.

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