La Presse (Tunisie)

Loin de la pression

La position de l’OSB au classement n’est pas alarmante. Un facteur qui peut jouer en faveur de Ali Ayari et de ses partenaire­s

- Hédi JENNY

Dans le camp des Olympiques de Sidi Bouzid, on n’est pas inquiet. Trente points au compteur sont logiquemen­t rassurants, surtout qu’il reste un match en retard à jouer mercredi prochain face au SG. Mais, mathématiq­uement, ce n’est pas encore suffisant pour s’assurer du maintien et il faudra au moins trois autres points pour se mettre définitiev­ement à l’abri. Le match de cet après-midi face à Kaïs Yaâcoubi et ses hommes est une belle opportunit­é pour glaner ces trois points de la délivrance. Mais ce n’est pas acquis d’avance et ça va être très difficile devant un adversaire qui est sur une courbe ascendante et qui croit plus que jamais que sauver sa place en Ligue 1 est à sa portée et qu’il est maître de son destin. Ça ne va pas être facile aussi parce que l’OSB ne peut pas compter pour ce match au stade 17-Décembre sur le trio Boubacar Camara, qui n’a pas encore purgé la totalité de sa sanction après son carton rouge devant le CSS, Naoufel Youssefi et Mohamed Jendoubi, rétablis de leurs blessures, mais encore en période de rééducatio­n. Un autre pilier de l’équipe, Khaldoun Mansour, figurera, certes, sur la feuille de match, mais il est peu probable qu’il soit aligné même en cours de match. Mais Hassène Gabsi peut s’esti- mer heureux de ne pas avoir un problème d’effectif malgré ces défaillanc­es de poids et qu’il a plus d’une solution de rechange. Devant le gardien Ali Ayari, Boubacar N’dior occupera le flanc droit ; la charnière centrale sera inchangée avec la paire Amir Dridi-Zied Chaouch, et Khalil Sassi, un défenseur axial, prendra la place de Malek Miladi sur le côté gauche pour permettre à ce dernier d’avancer d’un cran à l’entrejeu afin de former avec le duo Hamdi Msallemi-Abdelkader Dhaou la première barrière de sécurité dans le dispositif des Olympiques. Dans le compartime­nt offensif, il y aura Aymen Sfaxi et Youssef Khémiri sur les deux couloirs et, à coup sûr, Rafik Kamergi comme attaquant de pointe. Khaldoun Mansour étant dans le doute, c’est l’autre fer de lance de la ligne avant, Mohamed Amine Ramzi, qui sera sollicité en cours de jeu selon la physionomi­e et la tournure des événements dans cette rencontre. «Le plus important pour nous, c’est que nous ne sommes pas sous forte pression, avoue Hassène Gabsi, et dans ce genre de match, c’est un facteur qui compte beaucoup. Au pire des cas, même un match nul nous suffirait».

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